publié le 18 juin 1997
Arrêté royal modifiant l'arrêté royal du 31 mai 1989 précisant la description d'une fusion d'hôpitaux et des normes particulières qu'il doit respecter
6 MAI 1997. Arrêté royal modifiant l'arrêté royal du 31 mai 1989 précisant la description d'une fusion d'hôpitaux et des normes particulières qu'il doit respecter
RAPPORT AU ROI Sire, Le projet d'arrêté que nous avons l'honneur de soumettre à Votre Majesté vise à procéder, en exécution des décisions prises lors du conclave budgétaire, à la fermeture de lits aigus hospitaliers excédentaires, Les modifications prévues ont fait l'objet d'une large concertation avec les Communautés/Régions, ce qui a abouti à un consensus quasi général en ce qui concerne les mesures à prendre.
I. Objectif 1. Les normes d'agrément existantes, contenues dans l'arrêté royal du 30 janvier 1989 fixant les normes complémentaires d'agrément des hôpitaux et des services hospitaliers et précisant la définition des groupements d'hôpitaux et les normes particulières qu'ils doivent respecter, devront être strictement respectées, sans préjudice des mesures transitoires à prévoir. 1.1.1. Chaque hôpital général doit disposer d'au moins 150 lits, des services de base et des fonctions nécessaires ainsi que de la permanence médicale; on ne peut plus se servir du groupement pour maintenir des hôpitaux ne répondant pas à ces exigences minimums.
Un agrandissement d'échelle sera réalisé dans le secteur hospitalier en encourageant les groupements et les fusions entre hôpitaux, entre autres par le biais de la suppression de la réduction de 5% du nombre total de lits en cas de fusion volontaire avant fin 1998. 1.1.2. En vue d'une utilisation optimale des moyens disponibles, il y a lieu d'éviter autant que possible les doubles emplois dans l'offre de services.
En outre, la spécialisation de l'art de guérir et le maniement d'appareils sophistiqués requièrent la présence de personnel médical, infirmier et paramédical de diverses disciplines, présence qui ne peut être garantie que si les hôpitaux atteignent un niveau d'activité minimum.
Les hôpitaux sont donc encouragés à organiser une répartition des tâches et une complémentarité plus efficaces, en les incitant à collaborer. Cela est faite en revalorisant le statut du groupement.
On prendra en outre un arrêté-cadre spécifique qui définit le statut de l'association d'hôpitaux visant à une collaboration entre un ou plusieurs services ou fonctions. 1.2. En ce qui concerne la présence obligatoire des 5 fonctions de base au sein de l'hôpital, cette contrainte est assouplie. 1.3. Les normes d'agrément existantes relatives au niveau d'activité minimum d'une maternité devront être strictement respectées. 1.4. La norme d'agrément existante relative à la capacité en lits minimum d'un service pédiatrique devra être strictement respectée. 1.5. La prochaine application des normes d'occupation est avancée au 1er octobre 1997. 2. La nécessité de promouvoir les formes de collaboration entre hôpitaux reste. 2.1. En ce qui concerne les groupements on impose des normes complémentaires au groupement, axées sur la collaboration effective entre les hôpitaux qui en font partie. 2.2. En même temps, les règles relatives à la constitution d'une fusion sont assouplies. Ainsi, l'obligation de parvenir à terme à une implantation sur un site unique est abrogée et la distance kilométrique maximum entre deux hôpitaux qui fusionnent est relevée. 3. Parallèlement à la fermeture obligatoire de lits, on encourage une fermeture de lits volontaire.4. En vue de préserver l'emploi au maximum, les économies réalisées résultant de la fermeture obligatoire seront recyclées au macro-niveau en faveur de l'emploi à concurrence de 50%.En ce qui concerne la fermeture volontaire, cette partie de l'économie de 50% qui ne retourne pas à l'établissement lui-même, sera recyclée au macro-niveau en faveur de l'emploi.. II. Mesures prises. 1. Capacité minimum en lits des hôpitaux. 1.1.1. Le cadre juridique est créé pour la fermeture au 1er janvier 1998 de tous les hôpitaux aigus ne disposant pas de 150 lits au 1er octobre 1997, à l'exception des lits des services spécialisés pour le traitement et la réadaptation fonctionnelle (index Sp) destiné aux patients atteints d'affections psychogériatriques et chroniques et aux patients souffrant d'une maladie incurable et se trouvant dans une phase terminale, qui nécessitent des soins palliatifs, des services de base et des fonctions nécessaires ainsi que de la permanence médicale et n'auront pas procédé à une fusion dans le courant 1997.
L'obligation de disposer de 150 lits ne vaut pas pour les services de gériatrie isolés. En cas de groupement ou de fusion avec un service G isolé, les lits de ce service isolé ne sont pas pris en compte pour la fixation du nombre minimum de lits.
Les hôpitaux fusionnés doivent, dans leur ensemble, répondre à la norme précitée.
On maintient la dérogation existante en vertu de laquelle un hôpital ne doit disposer que d'un minimum de 120 lits, à l'exclusion des lits des services spécialisés de traitement et de réadaptation fonctionnelle (indice Sp) destiné aux patients atteints d'affections psychogériatriques et chroniques et aux patients souffrant d'une maladie incurable et se trouvant dans une phase terminale, qui nécessitent des soins palliatifs, au cas o· l'hôpital en question est situé dans une commune de25 000 habitants ou moins et si l'hôpital le plus proche est distant d'au moins 15km.
Une dérogation est également prévue pour les hôpitaux disposant de moins de 120 lits, lorsque l'hôpital le plus proche, relevant de la même Communauté, se situe à une distance de 50 km au minimum. 1.1.2. En dépit du renforcement du concept de groupement, il convient d'encourager les hôpitaux à fusionner. Les hôpitaux qui procèdent à une fusion volontaire avant le 31 décembre 1998, ne doivent pas fermer de lits. Les hôpitaux qui fusionnent volontairement après cette date ne doivent fermer chacun qu'un nombre de lits égal à 5% du nombre de lits du plus petit hôpital fusionné. 2. Présence minimum de 5 fonctions à l'hôpital. 2.1. L'arrêté royal du 30 janvier 1989 est modifié en ce sens qu'il suffira désormais qu'un hôpital puisse effectuer les activités de base en ce qui concerne la biologie clinique et l'officine hospitalière. Le concept d'activité de base sera explicité ultérieurement. 2.2. Pour ce qui concerne les prestations qui ne relèvent pas de l'activité de base, il suffira que l'hôpital puisse faire appel,dans le cadre d'un accord de collaboration, à un laboratoire de biologie clinique complète et une officine hospitalière complète. 3. Présence minimum de 2 services de base à l'hôpital. L'obligation de disposer d'un service C ainsi que d'un service D est convertie en l'obligation de disposer d'un service o· l'on pratique tant des activités chirurgicales que des activités afférentes à la médecine interne.
Les obligations actuellement imposées à chacun des services précités (services C et D), sont imposées de manière cumulée au nouveau service mixte C-D (la capacité minimum en lits du service C-D s'élèvera à 60). 4. Dérogation au concept de base de l'hôpital On prévoit une dérogation à l'obligation de disposer de 150 lits, d'un service qui effectue des activités chirurgicales ainsi que des activités dans le domaine de la médecine interne (service C-D), d'un autre service de base, pour les hôpitaux qui effectuent à la fois des prestations chirurgicales et de médecine interne, exclusivement pour les enfants ou pour le traitement de tumeurs. 5. Niveau minimum d'activité de la maternité (400 accouchements) 5.1. Les adaptations nécessaires sont apportées visant à avancer au 1er octobre 1997 la date de la prochaine application de la norme relative au niveau d'activité minimum d'une maternité. Cette application sera fondée sur les données des années 1994, 1995 et 1996. 5.2. Au 1er janvier 1998, toute maternité qui n'atteint pas le niveau d'activité annuel de 400 accouchements en moyenne durant trois années successives, doit être fermé à moins que: 1° l'hôpital disposant d'une telle maternité réalise une fusion dans le courant de l'année 1997.Le cas échéant, si le niveau d'activité de cette maternité est inférieur à 275 accouchements, la maternité de l'hôpital fusionné devra constituer un service homogène sur un site unique, au plus tard 2 ans après la publication de l'arrêté modifiant l'arrêté précité du 30 janvier 1989.. Cette maternité fusionnée devra répondre à toutes les normes en vigueur en matière d'agrément et de niveau d'activité; 2° pour ce qui concerne l'application des normes relatives au niveau d'activité, la maternité n'ait déjà atteint le niveau de 400 accouchements durant l'année 1996. 5.3. Si l'hôpital apporte la preuve qu'au cours d'une des années de référence visées au point 5.1., on a réalisé d'importants travaux de transformation qui ont eu une influence négative sur le niveau d'activité de la maternité, l'année de référence en question est neutralisée lors du calcul du niveau d'activité de ce service.
A titre de preuve, l'hôpital devra présenter l'autorisation relative aux travaux délivrée par le Ministre communautaire/régional compétent.
Une copie de l'autorisation en question doit être transmise à l'Administration des Soins de santé du Ministère des Affaires sociales, de la Santé publique et de l'Environnement.
Si plusieurs maternités situées dans la même commune ne répondent pas à la norme d'activité précitée, cette norme d'activité ne sera appliquée qu'au(x) service(s) le(s) moins performant(s) sauf autre accord entre les hôpitaux concernés, de sorte qu'une maternité soit maintenue dans la commune en question. 5.4. La dérogation existant pour les maternités créées dans une région où le service similaire le plus proche est distant d'au moins 25 km ou dans une commune d'au moins 20. 000 habitants o· le service similaire le plus proche est distant d'au moins 15 km, est maintenue et élargie aux hôpitaux distants d'au moins 50 km de l'hôpital le plus proche, relevant de la même Communauté. 6. Capacité minimum en lits et activité minimum dans les services pédiatriques (15 lits occupés à 70 %) 6.1. Les adaptations nécessaires sont apportées afin de créer le cadre juridique pour la fermeture le 1er janvier 1998 de chaque service de pédiatrie ne disposant pas de 15 lits, occupés à 70% au 1er octobre 1997, moyennant correction en fonction du nombre négatif de journées d'hospitalisation (DJN), à moins que l'hôpital qui dispose d'un tel service pédiatrique procède, dans le courant de l'année 1997, à une fusion. L'application s'effectue sur base des pathologies des années 1993 et 1995. 6.2. Le cas échéant, si ce service de pédiatrie dispose de moins de10 lits, le service de pédiatrie de l'hôpital fusionné doit constituer un service homogène sur un site unique, au plus tard 2 ans après la publication du présent arrêté. Ce service fusionné devra répondre à toutes les normes en vigueur en matière d'agrément et de niveau d'activité. 6.3. Si l'hôpital apporte la preuve qu'au cours d'une des années de référence visées au point 6.1., on a réalisé d'importants travaux de transformation qui ont eu une influence négative sur le niveau d'activité du service de pédiatrie, l'année de référence en question est neutralisée lors du calcul du niveau d'activité de ce service.
A titre de preuve, l'hôpital devra présenter l'autorisation relative aux travaux délivrée par le Ministre Communautaire/Régional compétent.
Une copie de l'autorisation en question doit être transmise à l'Administration des Soins de santé du Ministère des Affaires sociales, de la Santé publique et de l'Environnement.
Si plusieurs services pédiatriques situés dans la même commune, pour des raisons de sous-occupation, tombent en dessous du seuil minimum de capacité en lits, la norme d'occupation ne sera appliquée qu'au(x) service(s) le(s) moins performant(s) sauf autre accord entre les hôpitaux concernés, de sorte qu'un service pédiatrique soit maintenu dans la commune en question. 6.4. Les services pédiatriques qui ne disposent pas de 15 lits peuvent procéder à une reconversion interne de lits hospitaliers aigus d'un autre index en lits E afin de pouvoir atteindre la capacité minimum en lits, s'ils peuvent prouver que l'activité pédiatrique dans les services E de 1996 était suffisante pour occuper 15 lits à 70%. 6.5. Les services pédiatriques qui ne disposent pas de 15 lits peuvent procéder à une reconversion interne de lits hospitaliers aigus d'un autre index en lits E afin de pouvoir atteindre la capacité minimum en lits, si l'hôpital qui dispose d'un tel service peut prouver que l'activité dans le services E de 1996 était suffisante pour occuper 15 lits à 70%. 6.6.Les services pédiatriques qui ne répondent pas aux conditions visées au point 6.1. et qui, dans le courant de l'année 1997, n'ont pas encore adhéré à une fusion,doivent être fermés au 1er janvier 1998.. 6.7. Pour les services pédiatriques situés dans une commune telle que visée au point 5.4., la dérogation existante est maintenue et élargie aux hôpitaux distants d'au moins 50 km de l'hôpital le plus proche, relevant de la même Communauté. 7. Application des normes relatives au taux d'occupation des autres services que les maternités. 7.1. La date de la prochaine application des normes relatives au taux d'occupation minimum est avancée au 1er octobre 1997. Cette application sera fondée sur les données pondérées en fonctions des pathologies des années 1993 et 1995. 7.2. Les lits sous-occupés doivent être fermés au 1er octobre 1997.
Ce nombre de lits est réduit de manière proportionnelle dans le(s) groupe(s) de lits à l'origine de la sous-occupation de l'hôpital. 7.3. Si l'hôpital apporte la preuve qu'au cours d'une des années de référence visées au point 7.1., on a réalisé d'importants travaux de transformation qui ont eu une influence négative sur le taux d'occupation d'un service déterminé, l'année de référence en question est neutralisée lors du calcul du taux d'occupation de ce service.
A titre de preuve, l'hôpital devra présenter l'autorisation relative aux travaux délivrée par le Ministre communautaire/régional compétent.
Une copie de l'autorisation en question doit être transmise à l'Administration des Soins de santé du Ministère des Affaires sociales, de la Santé publique et de l'Environnement. 8. Promotion de la collaboration entre hôpitaux. 8.1. A tous les groupements, les conditions complémentaires suivantes sont imposées : 1° les tâches du comité de coordination du groupement sont renforcées. Le Comité devra obligatoirement se réunir plusieurs fois par an et rédiger un rapport annuel. Ce rapport devra être transmis au Ministre compétent et constituera une exigence en matière d'agrément; 2° toute décision d'investissement, de création de nouveaux services ou de nouveaux services médico-techniques par les hôpitaux du groupement doit être approuvée par le comité de coordination.En l'absence d'une telle décision du comité de coordination, on ne peut délivrer aucune autorisation ni aucun agrément; 3° afin de parvenir à une collaboration optimale, les hôpitaux doivent désigner un coordinateur médecin en chef, un coordinateur du département infirmier, un coordinateur général ainsi qu'un comité médical commun composé de représentants des différents conseils médicaux.Les coordinateurs assistent à la réunion du comité de coordination; 4° les hôpitaux du groupement conservent chacun leur site mais doivent viser à une répartition efficace des tâches, de sorte qu'ils soient, à terme, réellement complémentaires les uns par rapport aux autres.A cet effet, ils doivent élaborer un plan qui doit être communiqué au ministre communautaire ou régional qui en suit l'application.
Le groupement ne peut donner lieu à des implantations monospécialisées (à l'exception de la gériatrie subaiguë et des services Sp). 8.2. L'adhésion à un groupement n'est plus suffisante pour répondre à la norme relative au concept minimum de l'hôpital (150 lits, un service C-D, un autre service de base, cinq fonctions de base et une permanence médicale). 8.2.1. Les hôpitaux qui ne répondent pas au concept minimum de150 lits, d'un service C-D, d'un autre service de base, de cinq fonctions de base et d'une permanence médicale doivent fusionner dans le courant de l'année 1997 (avec réduction obligatoire de 5% de la capacité en lits). 8.2.2. En ce qui concerne la réduction obligatoire de la capacité en lits en cas de fusion, on inscrit dans l'arrêté de fusion le principe du dernier hôpital adhérant, de sorte que lors de fusions successives, la réduction de la capacité en lits ne soit opérée que sur la capacité en lits de l'hôpital adhérant à une fusion existante. 8.3. Si des hôpitaux disposant d'une capacité en lits de 150 lits aigus ou plus, ainsi que des services, des fonctions et de la permanence médicale nécessaire fusionnent, ils ne doivent pas fermer 5% de lits si la fusion a lieu avant le 31 décembre 1998 et ils ne doivent fermer chacun qu'un nombre de lits égal à 5% du nombre de lits du plus petit hôpital fusionné, si la fusion a lieu après le 31 décembre 1998. 8.4. Afin d'encourager des groupements et des fusions, on supprime l'exigence selon laquelle les groupements et les fusions ne peuvent être composés que de trois hôpitaux au maximum.. 8.5. L'homogénéité des services au sein du groupement et de la fusion doit être garantie.
Si un hôpital faisant partie de la fusion ou du groupement dispose d'un ou de plusieurs types de services dont la capacité en lits est inférieure à 2/3 de la capacité minimum fixée, les lits de ce type de service doivent être regroupés sur le même site. Les hôpitaux doivent préciser dans le plan de fusion ou de groupement, les modalités suivant lesquelles l'homogénéité ou la complémentarité d'une fusion ou d'un groupement sera organisée sur différents sites.
Les hôpitaux disposent d'une période transitoire de 2 ans après la signature de l'accord de groupement ou de fusion pour se conformer à la norme. Le plan de fusion ou de groupement doit être approuvé par les Communautés/Régions. 8.6. Si l'hôpital fusionné dispose de plusieurs services hospitaliers analogues, éventuellement dispersés sur différents sites, chacun de ces services doit séparément répondre à toutes les normes d'agrément visées, excepté celle relative à la capacité minimum en lits à condition que cette capacité en lits ne soit pas inférieure à 2/3 du minimum fixé. 8.7. En ce qui concerne la réduction visée aux points 8.2.1 et 8.3., il est prise en compte le nombre de lits déjà antérieurement fermés dans l'hôpital concerné dans le cadre d'un groupement ou d'une fusion.
Toutefois,l'éventuelle fermeture de lits d'un hôpital qui,au moment de la fusion,ne fait plus partie du groupement, n'est pas prise en compte. 8.8. La distance entre hôpitaux de la fusion ne peut dépasser 25 km.
Toutefois, ils peuvent être davantage éloignés l'un de l'autre lorsqu'il n'y a pas deux hôpitaux aigus dans ce rayon.
Les hôpitaux de la fusion peuvent être distants de plus de 25 km s'ils faisaient déjà partie d'un même groupement au 1er décembre 1996. 8.9.1. Les règles actuellement en vigueur en matière de capacité maximum d'un hôpital fusionné sont modifiées. En principe, la capacité en lits ne pourra pas être supérieure à 1 000 lits. Les Ministres communautaires/régionaux peuvent accorder une dérogation de 10% maximum aux hôpitaux qui se trouvent dans une des 5 grandes agglomérations (Bruxelles, Anvers, Liège, Gand et Charleroi). 8.9.2. Le principe de base est qu'il est préférable que le nombre de lits d'un hôpital fusionné ne dépasse pas une capacité déterminée. La ratio legis sous-jacente est qu'un hôpital ne peut pas disposer d'une capacité excessive pour des raisons à la fois qualitatives et économico-financières. De plus, la crainte est que, si trop d'hôpitaux de grande dimension voient le jour, tous souhaiteront disposer de services spécialisés lourds et donc onéreux, pour lesquels, de surcro*t, la demande est limitée.
Toutefois, une analyse de la situation du pays a montré qu'en vertu de la règle précitée, un certain nombre de fusions sont désormais impossibles, en particulier dans les grandes agglomérations, o· deux ou plusieurs hôpitaux disposent facilement d'une capacité totale supérieure à 1 000 lits. Or, il peut s'avérer opportun dans ce genre de situations de réaliser des fusions afin précisément de permettre des rationalisations, là o· ces hôpitaux disposent des mêmes types de services. Cette dérogation ne créera pas de situations arbitraires puisqu'elle ne sera valable que dans les grandes agglomérations. En d'autres termes, on a inséré dans l'arrêté lui-même un critère précis autorisant le dépassement de la capacité au-delà de 1 000 lits. 9. Réduction volontaire du nombre de lits. 9.1. La réduction volontaire de lits est encouragée. 9.2. Comme dans le passé, une indemnisation est prévue pour les hôpitaux qui procèdent à une importante fermeture de lits.
En outre, l'économie réalisée sera recyclée à concurrence de 50%.
Ainsi, pour les hôpitaux qui ferment volontairement au moins 10% de leurs lits, l'économie réalisée retournera à l'établissement à concurrence de 25%. Les 25% restants seront recyclés au macro-niveau.
Pour les hôpitaux qui ferment volontairement moins de 10% de leurs lits, une prime d'indemnisation de certains frais fixes sera versée.
Le solde des 50% de l'économie réalisée sera également recyclé au macro-niveau. 10. Recyclage en cas de réduction de lits obligatoire. L'économie réalisée à la suite d'une fermeture obligatoire de lits sera recyclée à concurrence de 50% au macro-niveau. 11. Possibilités complémentaires de reconversion. Des possibilités complémentaires de reconversion de lits hospitaliers en lits Sp et MSP ainsi qu'en places d'habitation protégée sont offertes aux hôpitaux qui procèdent à une fermeture volontaire de lits et qui n'ont pas opté pour un des incitants visés sous point 9. Cette reconversion n'est pas possible dans le cadre d'une réduction de lits imposée du fait que le niveau d'activité fixé n'est pas atteint.. 11.
Dérogation au moratoire institué par l'arrêté royal du 18 janvier 1996 L'obligation d'homogénéité des services au sein du groupement entra*nera une augmentation du nombre de lits tant au niveau de l'hôpital qu'à celui des services hospitaliers de type déterminé.
L'arrêté de blocage du 18 janvier 1996 sera dès lors adapté afin de permettre aux hôpitaux faisant partie d'un groupement de satisfaire à cette obligation.
Nous avons l'honneur d'être, Sire, de Votre Majesté, les très respectueux et très fidèles serviteurs, La Ministre des Affaires sociales, Mme M. DE GALAN Le Ministre de la Santé publique et des Pensions, M. COLLA
ALBERT II, Roi des Belges, A tous, presents et a venir, Salut.
Vu la loi sur les hôpitaux, coordonnée le 7 août 1987 et modifiée par les lois des 30 décembre 1988 et 21 décembre 1994, notamment l'arti-cle 69;
Vu l'arrêté royal du 30 janvier 1989 fixant les normes complémentaires d'agrément des hôpitaux et des services hospitaliers et précisant la définition des groupements d'hôpitaux et les normes particulières qu'ils doivent respecter, modifié par les arrêtés royaux des 4 mars 1991, 12 octobre 1993, 23 décembre 1993, 28 mars 1995, 20 août 1996 et6 mai 1997;
Vu l'arrêté royal du 31 mai 1989 précisant la description d'une fusion d'hôpitaux et des normes particulières qu'elle doit respecter, modifié par les arrêtés royaux des 12 octobre 1993 et 23 décembre 1993;
Vu l'avis du Conseil national des établissements hospitaliers, Section Programmation et Agrément, émis le 23 février 1996;
Vu les lois sur le Conseil d'Etat, coordonnées le 12 janvier 1973, notamment l'article 84, alinéa 1er, 2°, inséré par la loi du 4 août 1996Documents pertinents retrouvés type loi prom. 04/08/1996 pub. 08/06/2005 numac 2005015073 source service public federal affaires etrangeres, commerce exterieur et cooperation au developpement Loi portant assentiment à la Convention entre le Royaume de Belgique et la République gabonaise tendant à éviter la double imposition et à prévenir l'évasion fiscale en matière d'impôts sur le revenu et sur la fortune, signée à Bruxelles le 14 janvier 1993 type loi prom. 04/08/1996 pub. 24/07/1997 numac 1996015142 source ministere des affaires etrangeres, du commerce exterieur et de la cooperation au developpement Loi portant approbation de la Convention entre le Royaume de Belgique et la République Arabe d'Egypte tendant à éviter les doubles impositions et à prévenir l'évasion fiscale en matière d'impôts sur le revenu, signée au Caire le 3 janvier 1991 fermer;
Vu l'urgence motivée par le fait que les mesures d'économies en matière d'application, obligatoire des normes d'agrément existantes et de fermeture obligatoire des lits sous-occupés doivent être exécutées d'urgence afin, d'une part, de réaliser l'équilibre financier de la sécurité sociale et, d'autre part, d'informer les hôpitaux au plus vite de ces mesures;
Vu l'avis du Conseil d'Etat, donné dans un délai de trois jours;
Sur la proposition de Notre Ministre des Affaires sociales et de Notre Ministre de la Santé publique et des Pensions, Nous avons arrete et arretons :
Article 1er.Dans l'article 1er de l'arrêté royal du 31 mai 1989 précisant la description d'une fusion d'hôpitaux et des normes particulières qu'elle doit respecter, modifié par les arrêtés royaux des 12 octobre 1993 et 23 décembre 1993, sont apportées les modifications suivantes: 1° le point 2° est abrogé; 2° dans le point 3° les mots "à des services visés au 2° ou" sont supprimés..
Art. 2.Dans l'article 3 du même arrêté royal, sont apportées les modifications suivantes: 1° le point 1° est abrogé;2° dans le point 2° les modifications suivantes sont apportées: a) les mots "700 lits" sont remplacés par les mots "1 000 lits";b) les mots" Dans le chiffre précité, les lits des services pour le traitement de malades atteints d'affection de longue durée (indice V) ne sont pas compris.|1L sont supprimés; c) les mots "de patients atteints d'affections chroniques (indice Sp(chronique))" sont remplacés par les mots "(index Sp) destiné aux patients atteints d'affections psychogériatriques et chroniques et aux patients souffrant d'une maladie incurable et se trouvant dans une phase terminale, qui nécessitent des soins palliatifs";d) les mots "peut accorder une dérogation au nombre de lits précité, pour autant que la fusion ne dépasse jamais 1 000 lits, et à la condition qu'il est ainsi mieux répondu aux objectifs généraux visés à l'article 6, 2, 1° du présent arrêté" sont remplacés par les mots "peut accorder une dérogation de maximum 10% au nombre de lits précités, aux hôpitaux qui se trouvent dans une des 5 grandes agglomérations (Bruxelles, Anvers, Liège, Gand et Charleroi)";3° dans le point 3° sont apportées les modifications suivantes: a) les mots "plus de 10 km" sont remplacés par les mots "plusde 25 km";b) les mots "Les hôpitaux de la fusion peuvent toutefois être éloignés de plus de 10 km l'un de l'autre s'il n'y a pas deux hôpitaux dans ce rayon" sont remplacés par les mots "Toutefois, les hôpitaux de la fusion peuvent être davantage éloignés l'un de l'autre lorsqu'il n'y a pas deux hôpitaux aigus dans ce rayon";c) il est complété par l'alinéa suivant : Les hôpitaux de la fusion peuvent être distants de plus de 25 km s'ils faisaient déjà partie d'un même groupement au 1er décembre 1996.|1L ; 4° l'article est complété comme suit: 4° il y a lieu de réaliser l'homogénéité des services au sein de la fusion. Si un hôpital faisant partie de la fusion dispose d'un ou de plusieurs types de services dont la capacité en lits est inférieure à 2/3 de la capacité minimum fixée, les lits de ce type de service doivent être regroupés sur le même site, étant entendu qu'en ce qui concerne le service C-D, une capacité minimum de 30 lits sur chaque site suffit.
Les hôpitaux disposent d'une période transitoire de deux ans après la signature de l'accord de fusion pour se conformer à la norme.
Les fusions d'hôpitaux qui sont agréées au moment de la publication du présent article, disposeront d'une période transitoire de deux ans, prenant cours à la date d'entrée en vigueur du présent article, pour répondre aux conditions visées dans le deuxième alinéa; 5° Si l'hôpital fusionné dispose de plusieurs types de services hospitaliers, éventuellement dispersés sur différents sites, chacun de ces services doit séparément répondre aux normes d'agrément visées, et ce, sans préjudice des disposions du point 4°.|1L
Art. 3.Dans l'article 5 du même arrêté royal, les modifications suivantes sont apportées : 1° le 1er est complété comme suit: , étant entendue que, lors de fusions successives, la réduction ne soit opérée que sur la capacité en lits de l'hôpital adhérant à une fusion existante; 2° dans le 3, les mots "des services pour le traitement des patients atteints d'affections de longue durée (indice V)" sont remplacés par les mots "des services spécialisés pour le traitement et la réadaptation fonctionnelle (index Sp) destiné aux patients atteints d'affections psychogériatriques et chroniques et aux patients souffrant d'une maladie incurable et se trouvant dans une phase terminale, qui nécessitent des soins palliatifs";. 3° le 4 est remplacé par les dispositions suivantes : 4. En ce qui concerne la réduction visée au 1er, les lits qui ont été fermés dans le cadre de l'application de l'article 21 de l'arrêté royal du 30 janvier 1989 fixant les normes complémentaires d'agrément des hôpitaux et des services hospitaliers et précisant la définition des groupements d'hôpitaux et les normes particulières qu'ils doivent respecter, modifié par les arrêtés royaux du 4 mars 1991, 12 octobre 1993, 23 décembre 1993, 28 mars 1995, 20 août 1996 et 6 mai 1997 sont portés en déduction.|1L; 4° l'article est complété des paragraphes suivants : 5.La réduction visée au 1er n'est pas d'application lorsque la fusion est opérée entre partenaires qui, au moment de cette fusion, constituaient déjà un groupement, et qu'au moment de l'adhésion à ce groupement, la capacité globale en lits des hôpitaux de celui-ci avait fait l'objet d'une réduction de 5%.
Toutefois,l'éventuelle fermeture de lits d'un hôpital qui,au moment de la fusion,ne fait plus partie du groupement, n'est pas prise en compte. 6. La diminution visée au 1er ne s'applique pas aux hôpitaux qui satisfont individuellement aux normes visées à l'article 2, 1er, de l'arrêté précité du 30 janvier 1989 pour autant que la fusion soit réalisée avant le 1er janvier 1999.Si des hôpitaux visés fusionnent après le 31 décembre 1998, ils ne doivent fermer chacun un nombre de lits égal à 5% du nombre de lits du plus petit hôpital fusionné. |1L
Art. 4.Dans l'article 6, 2, 6° du même arrêté royale les mots "à l'article 2, 3, alinéa premier ou alinéa quatre, de l'arrêté royal du 30 janvier 1989 précité" sont remplacés par les mots "aux conditions prévues dans l'article 3, 4° et 5°".
Art. 5.Le présent arrêté produit ses effets le 1er mai 1997.
Art. 6.Notre Ministre des Affaires sociale et Notre Ministre de la Santé publique et des Pensions, sont, chacun en ce qui le concerne, chargé de l'exécution du présent arrêté.
Donné à Bruxelles, le 6 mai 1997.
Par le Roi : La Ministre des Affaires sociales, Mme M. DE GALAN Le Ministre de la Santé publique et des Pensions, M. COLLA