publié le 29 août 2001
Arrêté royal rendant obligatoire la convention collective de travail du 4 juin 1999, conclue au sein de la Commission paritaire de la batellerie, concernant les mesures pour l'emploi
10 JUIN 2001. - Arrêté royal rendant obligatoire la convention collective de travail du 4 juin 1999, conclue au sein de la Commission paritaire de la batellerie, concernant les mesures pour l'emploi (1)
ALBERT II, Roi des Belges, A tous, présents et à venir, Salut.
Vu la loi du 5 décembre 1968Documents pertinents retrouvés type loi prom. 05/12/1968 pub. 22/05/2009 numac 2009000346 source service public federal interieur Loi sur les conventions collectives de travail et les commissions paritaires. - Coordination officieuse en langue allemande fermer sur les conventions collectives de travail et les commissions paritaires, notamment l'article 28;
Vu la demande de la Commission paritaire de la batellerie;
Sur la proposition de Notre Ministre de l'Emploi, Nous avons arrêté et arrêtons :
Article 1er.Est rendue obligatoire la convention collective de travail du 4 juin 1999, reprise en annexe, conclue au sein de la Commission paritaire de la batellerie, concernant les mesures pour l'emploi.
Art. 2.Notre Ministre de l'Emploi est chargé de l'exécution du présent arrêté.
Donné à Bruxelles, le 10 juin 2001.
ALBERT Par le Roi : La Ministre de l'Emploi, Mme L. ONKELINX _______ Note (1) Référence au Moniteur belge : Loi du 5 décembre 1968Documents pertinents retrouvés type loi prom. 05/12/1968 pub. 22/05/2009 numac 2009000346 source service public federal interieur Loi sur les conventions collectives de travail et les commissions paritaires. - Coordination officieuse en langue allemande fermer, Moniteur belge du 15 janvier 1969. Annexe Commission paritaire de la batellerie Convention collective de travail du 4 juin 1999 Mesures pour l'emploi (Convention enregistrée le 13 juillet 1999 sous le numéro 51429/CO/139)
Article 1er.La présente convention collective de travail s'applique aux employeurs et aux ouvriers et ouvrières des entreprises qui ressortissent à la Commission paritaire de la batellerie, à l'exception des entreprises s'occupant du halage, du poussage ou du remorquage de navires de mer sur les eaux intérieures.
Elle est conclue en exécution de l'accord interprofessionnel 1999-2000 du 8 décembre 1998, et en exécution du protocole de convention collective de travail sectorielle 1999-2000, conclu au sein de la Commission paritaire de la batellerie.
Art. 2.Il est créé un comité d'emploi composé paritairement. Il se compose de six membres nommés par la Commission paritaire de la batellerie. Les organisations d'employeurs et de travailleurs représentées au sein de la Commission paritaire de la batellerie présentent chacune trois membres, étant entendu qu'au moins un membre d'une organisation de travailleurs et un membre d'une organisation d'employeurs est administrateur du Fonds pour la navigation rhénane et intérieure.
Art. 3.Les employeurs visés à l'article 1er qui, à partir du 1er janvier 1999, sur une base contractuelle, réalisent des emplois supplémentaires qui permettent d'augmenter les effectifs, peuvent, par trimestre, à charge du comité d'emploi, obtenir des primes d'emploi : - égale à 35 p.c. calculés sur la base du salaire brut gagné par l'ouvrier ou l'ouvrière embauchés pendant le trimestre correspondant; - ou égales à la cotisation patronale destinée à la sécurité sociale augmentée par la cotisation destinées au Fonds pour la Navigation rhénane et intérieure.
L'ouvrier ou l'ouvrière embauché doit en outre ressortir à la Commission paritaire de la batellerie.
Par "emplois supplémentaires", on entend l'embauche d'un travailleur qui, pendant les douze mois précédant son entrée en service, n'était pas occupé dans l'entreprise des membres de sa famille jusqu'au troisième degré ou dans tout autre entreprise où l'employeur, l'époux (épouse) ou les membres de sa famille jusqu'au 3e degré ou encore les actionnaires de l'employeur, si celui-ci est une personne morale, ont des intérêts financiers.
De plus, les effectifs de l'entreprise de l'employeur pendant une période de douze mois précédant l'entrée en service seront ajoutés aux effectifs de l'entreprise de l'époux (épouse), de l'entreprise des membres de sa famille jusqu'au 3e degré ou de l'entreprise où l'employeur, l'époux (épouse), les membres de sa famille jusqu'au 3e degré ou encore les actionnaires de l'employeur, si celui-ci est une personne morale, ont des intérêts financiers pour établir le droit à des primes d'emploi pour la création d'emplois supplémentaires.
Toutes les contestations relatives à l'application du présent article sont, sans préjudice des pouvoirs des cours et tribunaux, soumises à l'appréciation de la Commission paritaire de la batellerie.
Art. 4.L'employeur qui a droit aux primes d'emploi visées à l'article 3 doit, pour les obtenir, introduire une demande par écrit auprès du comité d'emploi et présenter les documents nécessaires à titre de preuve de la création d'emplois supplémentaires, en mentionnant la prime pour laquelle il entre en considération.
Le droit aux primes d'emploi prend cours le premier jour de l'occupation ou, en cas de demande tardive, au plus tôt le premier jour du mois précédant la demande et reste applicable aussi longtemps que l'emploi supplémentaire est maintenu, sans toutefois qu'un délai de trois ans soit dépassé.
Art. 5.La prime d'emploi est payée chaque trimestre et au plus tôt un mois après le versement par l'employeur des cotisations dues pour ce trimestre à l'Office national de Sécurité sociale et au Fonds pour la Navigation rhénane et intérieure.
Art. 6.A titre de financement de ces primes d'emploi, les employeurs visés à l'article 1er sont redevables au comité d'emploi d'une cotisation de 5 p.c. calculée sur la base du salaire brut des ouvriers et ouvrières visés à l'article 1er.
Art. 7.Le Fonds pour la Navigation rhénane et intérieure est chargé de la perception et de la gestion des cotisations visées à l'article 6 et de la liquidation des primes d'emploi visées à l'article 3.
Toutes les dispositions en matière de mode et date de paiement et toutes les mesures en cas de défaut de paiement, comme prévues par l'article 15 de la convention collective de travail du 8 avril 1997, instituant un fonds de sécurité d'existence et en fixant les statuts, sont en vigueur.
Art. 8.La présente convention collective de travail entre en vigueur le 1er janvier 1999 et cesse de produire ses effets le 31 décembre 2000.
La présente convention collective de travail remplace celle du 4 juin 1998, conclue au sein de la Commission paritaire de la batellerie, relative au mesures pour l'emploi.
Vu pour être annexé à l'arrêté royal du 10 juin 2001.
La Ministre de l'Emploi, Mme L. ONKELINX