publié le 19 décembre 2024
Arrêté royal rendant obligatoire la convention collective de travail du 30 mai 2024, conclue au sein de la Sous-commission paritaire pour la carrosserie, relative à la modification et coordination des statuts du fonds social
29 NOVEMBRE 2024. - Arrêté royal rendant obligatoire la convention collective de travail du 30 mai 2024, conclue au sein de la Sous-commission paritaire pour la carrosserie, relative à la modification et coordination des statuts du fonds social (1)
PHILIPPE, Roi des Belges, A tous, présents et à venir, Salut.
Vu la loi du 5 décembre 1968Documents pertinents retrouvés type loi prom. 05/12/1968 pub. 22/05/2009 numac 2009000346 source service public federal interieur Loi sur les conventions collectives de travail et les commissions paritaires. - Coordination officieuse en langue allemande fermer sur les conventions collectives de travail et les commissions paritaires, notamment l'article 28;
Vu la demande de la Sous-commission paritaire pour la carrosserie;
Sur la proposition du Ministre du Travail,
Nous avons arrêté et arrêtons :
Article 1er.Est rendue obligatoire la convention collective de travail du 30 mai 2024, reprise en annexe, conclue au sein de la Sous-commission paritaire pour la carrosserie, relative à la modification et coordination des statuts du fonds social.
Art. 2.Le ministre qui a le Travail dans ses attributions est chargé de l'exécution du présent arrêté.
Donné à Bruxelles, le 29 novembre 2024.
PHILIPPE Par le Roi : Le Ministre du Travail, P.-Y. DERMAGNE _______ Note (1) Référence au Moniteur belge : Loi du 5 décembre 1968Documents pertinents retrouvés type loi prom. 05/12/1968 pub. 22/05/2009 numac 2009000346 source service public federal interieur Loi sur les conventions collectives de travail et les commissions paritaires. - Coordination officieuse en langue allemande fermer, Moniteur belge du 15 janvier 1969.
Annexe Sous-commission paritaire pour la carrosserie Convention collective de travail du 30 mai 2024 Modification et coordination des statuts du fonds social (Convention enregistrée le 25 juillet 2024 sous le numéro 189020/CO/149.02) En exécution de l'article 5 de l'accord national 2023-2024 du 23 octobre 2023 et du remplacement de la convention collective de travail : Modification et coordination des statuts du fonds social du 23 octobre 2023 (184482/CO/149.02).
Article 1er.La présente convention collective de travail s'applique aux employeurs et aux ouvriers des entreprises ressortissant à la Sous-commission paritaire pour la carrosserie.
Pour l'application de la présente convention collective de travail, on entend par "ouvriers" : les ouvriers et les ouvrières.
Art. 2.Les statuts du "Fonds social des entreprises de carrosserie" sont joints en annexe de la présente convention collective de travail.
Art. 3.La présente convention collective de travail entre en vigueur le 1er juillet 2023.
La présente convention collective de travail peut être dénoncée par une des parties moyennant un préavis de six mois, notifié par lettre recommandée à la poste, adressée au président de la Sous-commission paritaire pour la carrosserie.
Ce préavis ne peut prendre cours qu'à partir du 1er juillet 2025.
Art. 4.La présente convention collective de travail remplace la convention collective de travail du 23 octobre 2023 relative à la modification et coordination des statuts du fonds social, enregistrée sous le numéro 184482/CO/149.02.
Vu pour être annexé à l'arrêté royal du 29 novembre 2024.
Le Ministre du Travail, P.-Y. DERMAGNE
Annexe à la convention collective de travail du 30 mai 2024, conclue au sein de la Sous-commission paritaire pour la carrosserie, relative à la modification et coordination des statuts du fonds social Statuts du fonds CHAPITRE Ier. - Dénomination, siège, missions, durée 1. Dénomination
Article 1er.Il est institué par la convention collective de travail du 30 novembre 1967, rendue obligatoire par arrêté royal du 15 mars 1968 (Moniteur belge du 5 avril 1968) un fonds de sécurité d'existence, dénommé "Fonds social des entreprises de carrosserie", appelé ci-après le fonds. 2. Siège
Art.2. Le siège social du fonds est établi à 1120 Bruxelles, avenue du Marly 15/8. Il peut être transféré, par décision de la Sous-commission paritaire pour la carrosserie, à tout autre endroit en Belgique. 3. Missions
Art.3. Le fonds a pour missions : 3.1. la perception et le recouvrement des cotisations à charge des employeurs visés à l'article 5; 3.2. l'octroi et le versement d'avantages complémentaires; 3.3. de favoriser la formation syndicale des ouvriers; 3.4. de stimuler la formation et l'information des employeurs; 3.5. le financement d'une partie du fonctionnement et de certaines initiatives de l'asbl EDUCAM, selon les règles fixées par le conseil d'administration; 3.6. la prise en charge de certaines cotisations spéciales; 3.7. la perception de la cotisation prévue pour le financement et la mise en place d'un régime de pension sectoriel. 4. Durée
Art.4. Le fonds est institué pour une durée indéterminée. CHAPITRE II. - Champ d'application
Art. 5.Les présents statuts s'appliquent aux employeurs et aux ouvriers des entreprises ressortissant à la Sous-commission paritaire pour la carrosserie.
Par "ouvriers", on entend : les ouvriers et les ouvrières. CHAPITRE III. - Missions statutaires du fonds 1. Perception et recouvrement des cotisations
Art.6. Le fonds est chargé de régler et d'assurer la perception et le recouvrement des cotisations à charge des employeurs visés à l'article 5. 2. Octroi et versement des indemnités complémentaires 2.1. Indemnité complémentaire de chômage temporaire
Art. 7.§ 1er. Les ouvriers visés à l'article 5 ont droit, à charge du fonds, pour chaque indemnité ou demi-indemnité de chômage reconnue par l'Office National de l'Emploi et prévue à : - l'article 26, 1° - chômage temporaire pour raison de force majeure; - l'article 28, § 1er - chômage temporaire suite à la fermeture de l'entreprise pendant les vacances annuelles; - l'article 49 - chômage temporaire pour raison d'accident technique; - l'article 50 - chômage temporaire pour raison d'intempéries; - l'article 51 - chômage temporaire pour des raisons économiques, de la loi du 3 juillet 1978Documents pertinents retrouvés type loi prom. 03/07/1978 pub. 12/03/2009 numac 2009000158 source service public federal interieur Loi relative aux contrats de travail type loi prom. 03/07/1978 pub. 03/07/2008 numac 2008000527 source service public federal interieur Loi relative aux contrats de travail Coordination officieuse en langue allemande fermer relative aux contrats de travail à l'indemnité prévue à l'article 7, § 2 des présents statuts, pour autant qu'ils remplissent les conditions suivantes : - bénéficier des indemnités de chômage en application de la réglementation sur l'assurance-chômage; - être au service de l'employeur au moment du chômage. § 2. Le montant de l'indemnité complémentaire en cas de chômage temporaire est fixé à : - 11,82 EUR par indemnité complète de chômage, payée en application de la réglementation sur l'assurance-chômage; - 5,91 EUR par demi-indemnité de chômage payée en application de la réglementation sur l'assurance-chômage.
A partir du 1er janvier 2024, le montant de l'indemnité complémentaire est indexé de 10 p.c. et fixé à : - 13 EUR par indemnité de chômage payée en application de la réglementation sur l'assurance-chômage; - 6,5 EUR par demi-indemnité payée en application de la réglementation sur l'assurance-chômage.
Art. 8.L'indemnité en cas de chômage temporaire doit être payée lors des vacances jeunes et seniors. 2.2. Indemnité complémentaire en cas de chômage complet
Art. 9.§ 1er. Les ouvriers visés à l'article 5 ont droit à charge du fonds, pour chaque indemnité de chômage, à l'indemnité prévue à l'article 9, § 2, pour un maximum de respectivement 200 jours et 300 jours par cas, selon qu'ils sont, au premier jour du chômage, âgés de moins de 45 ans ou de 45 ans et plus, et dans la mesure où ils remplissent les conditions suivantes : 1. bénéficier des indemnités de chômage en application de la législation sur l'assurance-chômage;2. avoir été licenciés par un employeur visé à l'article 5;3. au moment du licenciement, avoir été occupés pendant cinq années au moins dans une ou plusieurs entreprises ressortissant à une des commissions paritaires ou sous-commissions paritaires suivantes : - Commission paritaire de l'industrie sidérurgique (Commission paritaire 104); - Commission paritaire des métaux non-ferreux (Commission paritaire 105); - Commission paritaire des constructions métallique, mécanique et électrique (Commission paritaire 111); - Sous-commission paritaire des électriciens : installation et distribution (Sous-commission paritaire 149.01); - Sous-commission paritaire pour la carrosserie (Sous-commission paritaire 149.02); - Sous-commission paritaire pour les métaux précieux (Sous-commission paritaire 149.03); - Sous-commission paritaire pour le commerce du métal (Sous-commission paritaire 149.04); - Commission paritaire des entreprises de garage (Commission paritaire 112); - Sous-commission paritaire pour la récupération de métaux (Sous-commission paritaire 142.01). § 2. Le montant de l'indemnité complémentaire de chômage est fixé à : - 6,64 EUR par indemnité de chômage complet, payée en application de la réglementation sur l'assurance-chômage; - 3,32 EUR par demi-indemnité de chômage, payée en application de la réglementation sur l'assurance-chômage.
A partir du 1er janvier 2024, le montant de l'indemnité complémentaire est indexé de 10 p.c. et fixé à : - 7,3 EUR par indemnité de chômage payée en application de la réglementation sur l'assurance-chômage; - 3,65 EUR par demi-indemnité payée en application de la réglementation sur l'assurance-chômage. § 3. Tout paiement aux ouvriers de l'indemnité complémentaire en cas de chômage complet, tel que décrit dans cet article, suite à et à cause d'une rupture unilatérale du contrat de travail par l'employeur, a pris fin au 1er juillet 2015.
Depuis le 1er juillet 2015 les indemnités complémentaires en cas de chômage complet sont uniquement versées dans les cas suivants : - la cessation du contrat de travail qui n'est pas la conséquence d'une rupture unilatérale du contrat par l'employeur (par exemple fin d'un contrat à durée déterminée ou pour un travail nettement défini, en cas de force majeure médicale,...); - ouvriers qui sont licenciés après le 1er janvier 2014 dans le cadre de licenciements collectifs jusqu'au 31 décembre 2013; - ouvriers touchant déjà des indemnités complémentaires en tant que chômeurs complets au 30 juin 2015 et pouvant encore épuiser leur solde. 2.3. Indemnité complémentaire de maladie
Art. 10.§ 1er. Les ouvriers visés à l'article 5 ont droit, à charge du fonds après trente jours au moins d'incapacité ininterrompue de travail pour cause de maladie ou d'accident, à l'exclusion de l'incapacité de travail pour cause de maladie professionnelle ou d'accident de travail, à une indemnité complémentaire aux indemnités de l'assurance maladie-invalidité avec un maximum de 36 mois dans la mesure où ils remplissent les conditions suivantes : - bénéficier des indemnités d'incapacité de travail de l'assurance maladie-invalidité en application de la législation en la matière. § 2. Le montant de l'indemnité complémentaire visée à l'article 10, § 1er est fixé à : - 2,48 EUR par indemnité de maladie complète, payée en application de la réglementation sur l'assurance maladie (à raison de 6 indemnités par semaine); - 1,24 EUR par demi-allocation de maladie payée en application de la réglementation de l'assurance maladie.
A partir du 1er janvier 2024, l'indemnité complémentaire susmentionnée est indexée de 10 p.c. et fixée à : - 2,73 EUR par allocation complète de maladie payée en application de la réglementation de l'assurance maladie; - 1,36 EUR par demi-allocation de maladie payée en application de la réglementation de l'assurance maladie. § 3. Quelle que soit sa durée, une incapacité de travail ne peut donner lieu qu'à l'octroi d'une seule série d'indemnités; la rechute est considérée comme faisant partie intégrante de l'incapacité précédente si elle survient dans les quatorze premiers jours suivant la fin de cette période d'incapacité de travail. § 4. L'indemnité complémentaire de maladie doit également être versée lors d'un congé de maternité. 2.4. Indemnité complémentaire pour les ouvriers âgés en chômage
Art. 11.§ 1er. Les ouvriers visés à l'article 5, mis en chômage complet, ont droit pour chaque indemnité de chômage aux indemnités prévues à l'article 11, § 2, aux conditions suivantes : - être âgés de 55 ans au moment du premier jour de chômage; - bénéficier des allocations de chômage complet; - justifier un passé professionnel de 20 ans dont 5 ans dans le secteur de la carrosserie (SCP 149.02). § 2. Le montant de l'indemnité complémentaire de chômage est fixé à : - 6,64 EUR par indemnité de chômage complet, payée en application de la réglementation sur l'assurance-chômage; - 3,32 EUR par demi-indemnité de chômage, payée en application de la réglementation sur l'assurance-chômage.
A partir du 1er janvier 2024, le montant de l'indemnité complémentaire de chômage est indexé de 10 p.c. et fixé à : - 7,3 EUR par allocation complète de chômage payée en application de la réglementation sur l'assurance chômage; - 3,65 EUR par demi-allocation de chômage payée en application de la réglementation sur l'assurance chômage. § 3. Les ouvriers qui sont licenciés et qui reçoivent une indemnité complémentaire conformément aux dispositions de l'article 11, § 1er et § 2, conservent leur droit à l'indemnité complémentaire : - lorsqu'ils reprennent le travail en tant que salarié chez un employeur autre que celui qui les a licenciés et qui n'appartient pas à la même unité technique d'exploitation que l'employeur qui les a licenciés; - au cas où une activité indépendante est pratiquée à titre d'activité principale, à condition que cette activité ne soit pas exercée pour le compte de l'employeur qui les a licenciés ou pour le compte d'un employeur appartenant à la même unité technique d'exploitation que l'employeur qui les a licenciés. § 4. Tout paiement aux ouvriers de l'indemnité complémentaire en cas de chômage complet, tel que décrit dans cet article, suite à et à cause d'une rupture unilatérale du contrat de travail par l'employeur, a pris fin au 1er juillet 2015.
Depuis le 1er juillet 2015 les indemnités complémentaires en cas de chômage complet sont uniquement versées dans les cas suivant : - la cessation du contrat de travail qui n'est pas la conséquence d'une rupture unilatérale du contrat par l'employeur (par exemple fin d'un contrat à durée déterminée ou pour un travail nettement défini, en cas de force majeure médicale,...); - ouvriers qui sont licenciés après le 1er janvier 2014 dans le cadre de licenciements collectifs jusqu'au 31 décembre 2013; - ouvriers touchant déjà des indemnités complémentaires en tant que chômeurs complets au 30 juin 2015 et pouvant encore épuiser leur solde. 2.5. Indemnité complémentaire pour malades âgés
Art. 12.§ 1er. Les ouvriers visés à l'article 5 qui se trouvent en état d'incapacité permanente de travail pour cause de maladie ou d'accident, à l'exclusion de l'incapacité de travail pour cause de maladie professionnelle ou d'accident de travail, ont droit pour chaque indemnité de maladie aux indemnités prévues à l'article 12, § 2, aux conditions suivantes : - être âgés de 55 ans au moins au moment du premier jour d'incapacité de travail; - bénéficier des indemnités de l'assurance maladie-invalidité; - avoir accompli une période de carence de trente jours calendrier débutant le premier jour de l'incapacité; - justifier un passé professionnel de 20 ans dont 5 ans dans le secteur de la carrosserie (SCP 149.02). § 2. Le montant de l'indemnité complémentaire de maladie est fixé à : - 8,46 EUR par indemnité de maladie complète, payée en application de la réglementation sur l'assurance-maladie; - 4,23 EUR par demi-indemnité de maladie, payée en application de la réglementation sur l'assurance-maladie.
A partir du 1er janvier 2024, le montant de l'indemnité complémentaire de maladie est indexé de 10 p.c. et fixé à : - 9,31 EUR par allocation complète de maladie payée en application de la réglementation de l'assurance-maladie; - 4,65 EUR par demi-allocation de maladie payée en application de la réglementation de l'assurance-maladie. § 3. Un ouvrier qui pendant la période de maladie reprend partiellement le travail et perçoit encore des allocations de l'assurance maladie-invalidité, a droit à une indemnité de maladie complémentaire au prorata. 2.6. Indemnité complémentaire en cas de fermeture d'entreprise
Art. 13.§ 1er. Les ouvriers visés à l'article 5 ont droit à une indemnité complémentaire en cas de fermeture d'entreprise, aux conditions fixées ci-après : 1. au moment de la fermeture de l'entreprise, avoir au moins 45 ans;2. avoir, au moment de la fermeture de l'entreprise, une ancienneté de minimum 5 ans dans l'entreprise;3. apporter la preuve de ne pas être réengagé aux termes d'un contrat de travail dans un délai de 30 jours calendrier à dater du licenciement. § 2. Par "fermeture d'entreprise" au sens du § 1er du présent article, on entend : la cessation totale et définitive des activités de l'entreprise. § 3. Le montant de l'indemnité complémentaire est fixé à 332,47 EUR. Ce montant est majoré de 16,21 EUR par année d'ancienneté supplémentaire, avec un maximum de 1 060,37 EUR. A partir du 1er janvier 2024, le montant de l'indemnité complémentaire en cas de fermeture est indexé de 10 p.c. et fixé à 365,72 EUR. Ce montant est à partir du 1er janvier 2024 majoré de 17,83 EUR par année d'ancienneté, avec un maximum de 1 166,41 EUR. 2.7. Indemnité complémentaire en cas de régime de chômage avec complément d'entreprise
Art. 14.§ 1er. En application de et conformément à : - la convention collective de travail n° 17 du 19 décembre 1974, conclue au sein du Conseil national du Travail, instituant un régime d'indemnité complémentaire pour certains travailleurs âgés en cas de licenciement, rendue obligatoire par arrêté royal du 16 janvier 1975 (Moniteur belge du 31 janvier 1975); - aux conventions collectives de travail existantes relatives aux régimes de chômage avec complément d'entreprise, conclues au sein de la Sous-commission paritaire pour la carrosserie; - la convention collective de travail du 16 juin 2011 relative au mode de calcul de l'indemnité complémentaire de prépension, conclue au sein de la Sous-commission paritaire pour la carrosserie, le fonds prend à sa charge la moitié de la différence entre la rémunération nette de référence et l'indemnité de chômage.
Cette indemnité est calculée au moment où le régime de chômage avec complément d'entreprise prend cours et reste inchangée, sous réserve de la liaison à l'évolution de l'indice des prix à la consommation suivant les modalités applicables en matière d'allocations de chômage, conformément aux dispositions de la loi du 2 août 1971Documents pertinents retrouvés type loi prom. 02/08/1971 pub. 20/02/2009 numac 2009000070 source service public federal interieur Loi organisant un régime de liaison à l'indice des prix à la consommation des traitements, salaires, pensions, allocations et subventions à charge du trésor public, de certaines prestations sociales, des limites de rémunération à prendre en considération pour le calcul de certaines cotisations de sécurité sociale des travailleurs, ainsi que des obligations imposées en matière sociale aux travailleurs indépendants. - Coordination officieuse en langue allemande fermer.
En outre, le montant de cette indemnité complémentaire est révisé au 1er janvier de chaque année par le Conseil national du Travail, en fonction de l'évolution conventionnelle des salaires. § 2. Les indemnités complémentaires de chômage prévues à l'article 9 sont prises en considération pour le calcul de l'indemnité complémentaire prévue à l'article 14, § 1er. § 3. Les ouvriers concernés doivent prouver une ancienneté de 5 ans dans le secteur de la carrosserie (SCP 149.02).
Lorsqu'un ouvrier a acquis une ancienneté dans une seule et même entreprise qui à un moment donné ne ressortissait pas à la Sous-commission paritaire pour la carrosserie ou qui est scindée en différentes entités techniques relevant de différentes commissions paritaires, cette ancienneté sera considérée comme constituant un ensemble. § 4. Sous les conditions et selon les modalités définies dans la convention collective de travail n° 17, les ouvriers licenciés en vue de leur régime de chômage avec complément d'entreprise dans le cadre de ces conventions collectives de travail ou dans le cadre d'une convention collective de travail en matière de régime de chômage avec complément d'entreprise conclue au niveau de l'entreprise, gardent le droit à l'indemnité complémentaire : - lorsqu'ils reprennent le travail en tant que salarié chez un employeur autre que celui qui les a licenciés et qui n'appartient pas à la même unité technique d'exploitation que l'employeur qui les a licenciés; - au cas où une activité indépendante est pratiquée à titre d'activité principale, à condition que cette activité ne soit pas exercée pour le compte de l'employeur qui les a licenciés ou pour le compte d'un employeur appartenant à la même unité technique d'exploitation que l'employeur qui les a licenciés. § 5. Les entreprises où l'âge du régime de chômage avec complément d'entreprise a été fixé par convention d'entreprise à un âge inférieur, peuvent, au plus tard au moment où ladite convention est conclue, introduire une demande auprès du bureau journalier du fonds en vue de la reprise par le fonds de l'obligation de paiement de cette indemnité complémentaire dès l'âge de 60 ans.
L'employeur doit transmettre une copie de la convention d'entreprise au fonds social et doit régler la cotisation, comme prévu à l'article 34.
Une réponse sera donnée au plus tard dans les soixante jours ouvrables après la réception de ladite demande. § 6. Le fonds peut verser des avances aux personnes en régime de chômage avec complément d'entreprise ayant introduit leur demande de régime de chômage avec complément d'entreprise auprès du Fonds d'indemnisation des travailleurs licenciés en cas de fermeture d'entreprises, en application de l'article 4 de la loi du 30 juin 1967 portant extension de la mission du Fonds d'indemnisation des travailleurs licenciés en cas de fermeture d'entreprises.
Ces avances sont payées jusqu'au moment où le Fonds d'indemnisation des travailleurs licenciés en cas de fermeture d'entreprises acquitte effectivement ses obligations.
Le paiement des avances est soumis à la signature par l'intéressé d'une subrogation en faveur du fonds. § 7. Si dans le cadre d'un régime de chômage avec complément d'entreprise, un ouvrier a verrouillé ses droits auprès de l'Office National de l'Emploi, le paiement de l'indemnité complémentaire dans le cadre du fonds social sera également verrouillé. 2.8. Indemnité complémentaire en cas de réduction des prestations de travail, emploi de fin de carrière et emploi de fin de carrière adoucie
Art. 15.§ 1er. Le fonds paie une indemnité complémentaire de 87,09 EUR par mois pendant 60 mois aux ouvriers de 53 ans et plus qui réduisent leurs prestations de travail à un travail à mi-temps conformément aux conventions collectives de travail n° 77bis du 19 décembre 2001 et n° 103 du 27 juin 2012 et les modifications y apportées et qui touchent dans ce cadre une indemnité de l'Office National de l'Emploi. § 2. Une indemnité complémentaire pour emploi de fin de carrière est attribuée aux travailleurs âgés qui, au plus tard le 30 juin 2023, réduisent leurs prestations à mi-temps ou d'1/5ème temps dans le cadre de la convention collective de travail n° 103 du 27 juin 2012.
Cette indemnité complémentaire est attribuée à partir de 60 ans et, dans les conditions des conventions collectives de travail n° 156 et n° 157 du 15 juillet 2021, à partir de 55 ans pour une diminution de carrière d'1/5ème et à mi-temps, et ce jusqu'à l'âge légal de la pension de retraite. Le montant de l'indemnité complémentaire pour emploi de fin de carrière est fixé à : - 80,37 EUR par mois pour une réduction de prestations à mi-temps; - 32,14 EUR par mois pour une réduction de prestations d'1/5ème.
A partir du 1er janvier 2024, le montant de l'indemnité complémentaire est indexé de 10 p.c. et fixé à : - 88,41 EUR par mois pour une réduction de prestations à mi-temps; - 35,35 EUR par mois pour une réduction de prestations d'1/5ème temps.
Art. 15bis.§ 1er. Le présent article est conclu dans le cadre de la mise en oeuvre de la convention collective de travail n° 104 du 27 juin 2012 concernant la création d'un plan pour l'emploi des travailleurs âgés dans l'entreprise et de l'arrêté royal du 9 janvier 2018 portant modification de l'article 19 de l'arrêté royal du 28 novembre 1969 pris en exécution de la loi du 27 juin 1969Documents pertinents retrouvés type loi prom. 27/06/1969 pub. 24/01/2011 numac 2010000730 source service public federal interieur Loi révisant l'arrêté-loi du 28 décembre 1944 concernant la sécurité sociale des travailleurs. - Coordination officieuse en langue allemande fermer révisant l'arrêté-loi du 28 décembre 1944 concernant la sécurité sociale des travailleurs (Moniteur belge du 25 janvier 2018). § 2. Les ouvriers qui, au cours de la période du 1er juillet 2023 jusqu'au 30 juin 2025 inclus, entrent dans un emploi de fin de carrière adoucie, conformément à l'article 7 de la convention collective de travail du 23 octobre 2023 concernant le travail faisable et l'afflux, ont droit, à charge du fonds, à une indemnité complémentaire. § 3. L'indemnité correspond à la différence entre le salaire brut après l'aménagement de la carrière et le salaire brut pour les prestations normales du mois précédant l'aménagement de carrière, avec un maximum de 162,43 EUR brut par mois (montant au 1er février 2021).
A partir du 1er janvier 2023, le montant de l'indemnité complémentaire est fixé à 188,63 EUR. § 4. L'attribution de l'indemnité ne doit pas entraîner d'augmentation du salaire net de l'ouvrier par rapport au salaire qu'il percevait avant l'aménagement de carrière. Le cas échéant, l'indemnité sera plafonnée. § 5. L'indemnité sera indexée chaque année, conformément aux dispositions de la convention collective de travail du 18 juin 2009 relative à la formation du salaire et aux dispositions légales en vigueur. § 6. Le droit à l'indemnité expire immédiatement dès la cessation du contrat de travail ou dès que l'aménagement de carrière prend fin. § 7. Le fonds est chargé de l'élaboration pratique de la procédure de demande et des modalités de paiement. Le fonds met à cet effet les consignes nécessaires à disposition des ouvriers et employeurs. 2.9. Remboursement de l'accompagnement de carrière
Art. 16.§ 1er. Du 1er juillet 2023 jusqu'au 30 juin 2025, l'ouvrier qui demande un accompagnement de carrière, suite à l'entretien de carrière ou à de sa propre initiative, peut en solliciter le remboursement par le fonds. Ce remboursement correspond au coût du/des chèque(s)-carrière que l'ouvrier a commandé(s) auprès du VDAB. Pour les ouvriers n'ayant pas droit à des chèques-carrière, l'intervention s'élèvera à 80 EUR maximum par période de 6 ans. § 2. Le fonds est chargé de l'élaboration pratique de la procédure de demande et des modalités de paiement. Le fonds met à cet effet les consignes nécessaires à disposition des ouvriers. 2.10. Remboursement des frais de garde d'enfants
Art. 16bis.§ 1er. Le "Fonds social des entreprises de carrosserie" rembourse les frais de garde d'enfants à l'ouvrier qui, au moment de la demande de remboursement, relève de la compétence de la Sous-commission paritaire pour la carrosserie, dans les conditions suivantes : 1° Le remboursement est valable pour la garde d'enfants jusqu'à l'âge de 3 ans intervenant dans la période du 1er janvier 2021 jusqu'au 31 décembre 2023 inclus dans un lieu d'accueil agréé par l'Office de la Naissance et de l'Enfance ou "Kind & Gezin";2° Le remboursement s'élève à 4 EUR par jour/par enfant, avec un maximum de 400 EUR par an/par enfant et est effectué sur la base de l'attestation fiscale délivrée par le lieu d'accueil, sur laquelle sont indiqués le montant journalier et le nombre de jours d'accueil pour l'année précédant celle au cours de laquelle le certificat a été délivré;3° Le remboursement doit être demandé avant le 31 décembre 2027. § 2. Le fonds est chargé de l'élaboration pratique de la procédure de demande et des modalités de paiement. Le fonds met à cet effet les consignes nécessaires à la disposition des ouvriers.
A partir du 1er janvier 2024 jusqu'au 31 décembre 2025 inclus, le remboursement s'élève au maximum 4 EUR par jour/par enfant, avec un maximum de 400 EUR par an/par enfant, pour la garde d'enfants jusqu'à l'âge de 12 ans avant et après l'école dans un lieu d'accueil agréé par l'Office de la Naissance et de l'Enfance ou "Kind & Gezin" moyennant attestation fiscale pour les frais encourus en 2024 et 2025.
Le remboursement doit être demandé avant le 31 décembre 2030.
Le 30 juin 2025, le conseil d'administration évaluera l'extension de l'intervention à la garderie avant et après l'école, pour les enfants ayant moins de 12 ans le jour de l'activité de garde (ou ayant moins de 21 ans dans le cas d'un enfant souffrant d'un lourd handicap), pour des activités de garderie effectuées par une structure d'accueil ou un établissement de garderie agréé, subventionné ou contrôlé directement par une administration publique. 2.11. Prime syndicale
Art. 17.§ 1er. Les ouvriers visés à l'article 5 qui, depuis au moins un an sont membres d'une des organisations interprofessionnelles représentatives des travailleurs qui sont fédérées sur le plan national, ont droit, à charge du fonds, à une prime syndicale pour autant qu'ils soient inscrits au registre du personnel des entreprises visées au même article 5, au 1er octobre de l'année en cours. § 2. Le montant de la prime syndicale visée à l'article 17, § 1er est fixé, sur proposition du conseil d'administration du fonds, dans une convention collective de travail ratifiée. 2.12. Modalités de paiement des indemnités complémentaires susmentionnées
Art. 18.§ 1er. Les indemnités visées aux articles 7 et 8 (indemnités complémentaires de chômage en cas de chômage temporaire), 9 (indemnité complémentaire de chômage en cas de chômage complet), 10 (indemnité complémentaire de maladie), 11 (indemnité complémentaire pour ouvriers âgés en chômage), 12 (indemnité complémentaire pour malades âgés), 13 (indemnité complémentaire en cas de fermeture d'entreprise), 14 (indemnité complémentaire régime de chômage avec complément d'entreprise), 15 (indemnité complémentaire en cas de réduction des prestations de travail à un travail à mi-temps et emploi de fin de carrière), 15bis (indemnité complémentaire en cas d'emploi de fin de carrière adoucie), et 16 et 16bis (remboursement de l'accompagnement de carrière et des frais de garde d'enfants) sont payées directement par le fonds aux ouvriers intéressés, pour autant qu'ils fassent la preuve de leur droit aux indemnités prévues par lesdits articles suivant les modalités fixées par le conseil d'administration. § 2. L'indemnité visée à l'article 17 (prime syndicale) est payée par les organisations de travailleurs représentatives interprofessionnelles qui sont fédérées sur le plan national.
Art. 19.Le conseil d'administration détermine la date et les modalités de paiement des allocations accordées par le fonds. En aucun cas, le paiement des indemnités ne peut dépendre du versement des cotisations dues par l'employeur assujetti au fonds. 3. Encouragement de la formation syndicale
Art.20. Le fonds rembourse aux employeurs qui en ont fait l'avance, et à leur demande, les salaires payés (majorés des charges patronales) aux ouvriers qui se sont absentés en application de la convention collective de travail du 6 octobre 2017, conclue au sein de la Sous-commission paritaire pour la carrosserie, concernant la formation syndicale.
Art. 21.Le montant affecté à l'organisation de cette formation syndicale est fixé annuellement par le conseil d'administration du fonds. 4. Encouragement de l'information patronale
Art.22. § 1er. Le fonds paie à l'organisation patronale représentative, la "Royale Fédération belge de la Carrosserie et des Métiers connexes asbl", abrégée Febelcar asbl, une indemnité pour coûts d'information. § 2. Cette indemnité est versée directement par le fonds à l'organisation patronale représentative, conformément aux modalités définies par le conseil d'administration. 5. Financement d'une partie du fonctionnement de l'asbl EDUCAM et de certaines de ses initiatives
Art.23. § 1er. En exécution des articles 2 et 7 de la convention collective de travail relative à la formation du 28 septembre 2023, le fonds finance une partie du fonctionnement de l'asbl EDUCAM et certaines de ses initiatives. Ce financement est inclus dans la cotisation de base, comme décrit dans cet article 34, § 1er et § 2, et s'élève à 0,55 point de pourcentage pour la formation permanente d'un côté et à 0,15 point de pourcentage pour les groupes à risque de l'autre côté. § 2. L'asbl EDUCAM organise pour le sous-secteur de la carrosserie la formation professionnelle des ouvriers, comme décrit dans les statuts de l'asbl EDUCAM. 6. Prise en charge de certaines cotisations spéciales
Art.24. Lorsque le fonds social est seul débiteur de l'indemnité complémentaire, il est redevable de la cotisation patronale spéciale visée à l'article 117 de la loi du 27 décembre 2006Documents pertinents retrouvés type loi prom. 27/12/2006 pub. 28/12/2006 numac 2006021363 source service public federal chancellerie du premier ministre Loi portant des dispositions diverses (1) type loi prom. 27/12/2006 pub. 28/12/2006 numac 2006021365 source service public federal chancellerie du premier ministre Loi portant des dispositions diverses (1) fermer, de la cotisation patronale spéciale compensatoire visée à l'article 121 de la même loi, ainsi que de la retenue au régime de chômage avec complément d'entreprise prévue à l'article 126, § 1er de la loi.
Lorsque le fonds social et un ou plusieurs autres débiteurs paient chacun une indemnité complémentaire ou une partie de l'indemnité complémentaire, chaque débiteur est redevable de la cotisation patronale spéciale et de la cotisation patronale spéciale compensatoire sur l'indemnité ou la partie d'indemnité qu'il paie.
La retenue relative au régime de chômage avec complément d'entreprise doit être payée intégralement par le débiteur de l'indemnité complémentaire la plus importante.
Art. 24bis.Les cotisations spéciales du régime de chômage avec indemnités complémentaires pour travailleurs âgés (RCIC), visées dans l'arrêté royal du 22 mars 2006 introduisant une cotisation spéciale patronale de sécurité sociale sur certaines indemnités complémentaires en exécution du Pacte de solidarité entre les générations et fixant les mesures d'exécution de l'article 50 de la loi du 30 mars 1994Documents pertinents retrouvés type loi prom. 30/03/1994 pub. 07/02/2012 numac 2012000056 source service public federal interieur Loi portant des dispositions sociales type loi prom. 30/03/1994 pub. 25/07/2011 numac 2011000468 source service public federal interieur Loi portant des dispositions sociales Coordination officieuse en langue allemande d'extraits type loi prom. 30/03/1994 pub. 27/01/2015 numac 2015000029 source service public federal interieur Loi portant des dispositions sociales. - Traduction allemande de dispositions modificatives fermer portant des dispositions sociales, sont dues par le fonds.
L'octroi, le calcul et la déclaration visés dans l'arrêté royal du 22 mars 2006 mentionné ci-dessus sont également à charge du fonds. § 2. Les cotisations spéciales visées sont prises en charge pour les ouvriers qui reçoivent une indemnité complémentaire en application de l'article 15 de la présente convention et qui réduisent leurs prestations de travail jusqu'à un emploi à mi-temps.
Art. 25.§ 1er. A partir du 1er janvier 1993, les cotisations spéciales visées sont prises en charge pour les ouvriers qui reçoivent une indemnité complémentaire en application des conditions précisées à l'article 14 de la présente convention et pour autant que le régime de chômage avec complément d'entreprise ait débuté entre le 1er janvier 1993 et le 30 juin 2023. § 2. Les cotisations spéciales sont prises en charge sous les conditions précitées jusqu'à la mise à la pension des ouvriers.
Art. 26.Le conseil d'administration du fonds fixe les modalités d'exécution des articles 24bis et 25.
Art. 27.Les conditions d'octroi des indemnités complémentaires et des interventions financières accordées par le fonds, de même que le montant de celles-ci, peuvent être modifiés sur proposition du conseil d'administration, par convention collective de travail conclue au sein de la Sous-commission paritaire pour la carrosserie, rendue obligatoire par arrêté royal. CHAPITRE IV. - Gestion du fonds
Art. 28.§ 1er. Le fonds est géré par un conseil d'administration composé paritairement de représentants des organisations représentatives des employeurs et des travailleurs. § 2. Ce conseil d'administration est composé de seize membres soit huit représentants des employeurs et huit représentants des travailleurs. § 3. Les membres du conseil d'administration sont présentés par les organisations représentatives respectives, comme indiqué au § 1er de cet article, et sont nommés par la Sous-commission paritaire pour la carrosserie.
Art. 29.La présidence est assurée par les représentants des employeurs. Le 1er et le 3ème vice-présidents appartiennent au groupe des travailleurs et sont désignés chaque année par le conseil d'administration. Le 2ème vice-président fait partie du groupe des employeurs et est désigné chaque année par le conseil d'administration.
Art. 30.§ 1er. Le conseil d'administration se réunit sur convocation de son président. Le président est tenu de convoquer le conseil au moins une fois chaque semestre et chaque fois que le demandent deux membres au moins du conseil d'administration. § 2. La convocation mentionne l'ordre du jour. § 3. Les procès-verbaux sont établis par le directeur désigné par le conseil d'administration. § 4. Lorsqu'il y a lieu de procéder à un vote, un nombre égal de membres de chaque délégation doit prendre part au vote. Si le nombre est inégal, le ou les membres les moins âgés s'abstient/s'abstiennent. § 5. Le conseil d'administration ne peut décider valablement que sur les questions figurant à l'ordre du jour et en présence d'au moins la moitié des membres appartenant à la délégation des travailleurs et d'au moins la moitié des membres appartenant à la délégation des employeurs. Les décisions sont prises à la majorité des deux tiers.
Art. 31.§ 1er. Le conseil d'administration a pour mission de gérer le fonds et de prendre toutes les mesures nécessaires à son bon fonctionnement. Il dispose des pouvoirs les plus étendus pour la gestion et la direction du fonds. § 2. Le conseil d'administration subroge le fonds dans ses droits de poursuite sur interpellation du président ou d'un administrateur délégué à cette fin. § 3. Le conseil d'administration peut déléguer des pouvoirs spéciaux à un ou plusieurs de ses membres ou même à des tiers. Pour tous les actes autres que ceux pour lesquels le conseil a donné des délégations spéciales, les signatures conjointes de deux administrateurs (un du côté des travailleurs et un du côté des employeurs) suffisent. § 4. La responsabilité des administrateurs se limite à l'exécution de leur mandat et ils ne contractent aucune obligation personnelle relative à leur gestion vis-à-vis des engagements du fonds. § 5. Le membre qui est dans l'impossibilité d'assister à une réunion du conseil d'administration peut donner procuration, par lettre ou par fax/e-mail, à un de ses collègues appartenant au même groupe (groupe des travailleurs ou des employeurs) pour le remplacer. Aucun membre ne peut toutefois représenter plus d'un administrateur.
Art. 32.§ 1er. Le conseil d'administration érige en son sein un bureau composé paritairement du président et de 7 administrateurs. § 2. Le bureau est responsable des décisions politiques du fonds et travaille en fonction des décisions ou directives du conseil d'administration. Le bureau peut également se faire assister par des tiers ou des experts. § 3. C'est le président qui convoque le bureau. Le président est tenu de convoquer le bureau au moins une fois par semestre et chaque fois qu'au moins deux membres du bureau le demandent. § 4. L'ordre du jour est mentionné dans l'invitation. § 5. Le procès-verbal est établi par le directeur, désigné par le bureau. Les extraits des procès-verbaux sont signés par le président ou par deux administrateurs. § 6. Une décision du bureau n'est valable que si elle porte sur une question inscrite à l'ordre du jour et pour autant que soient présents au moins la moitié des membres des délégués des travailleurs et la moitié des membres des délégués des employeurs. § 7. Les décisions se prennent à l'unanimité. § 8. Le bureau fait rapport au conseil d'administration de ses activités et décisions. § 9. Le directeur du fonds est chargé de la gestion journalière du fonds, en concertation avec le bureau. § 10. Le directeur du fonds assure notamment les tâches suivantes : - Signer des quittances et des décharges vis-à-vis des administrations publiques; - Effectuer des opérations financières auprès de toute banque ou tout organisme financier pour les comptes du fonds; - Effectuer des placements ou des retraits de fonds, soit sous sa signature et celle du président, soit sous la signature de deux vice-présidents ensemble, dont le premier appartient au groupe des employeurs et le deuxième au groupe des travailleurs. CHAPITRE V. - Financement du fonds
Art. 33.Pour assurer le financement des avantages prévus aux articles 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 15bis, 16, 16bis, 17, 20, 21, 22, 23, 24, 24bis et 25, le fonds dispose de cotisations dues par les employeurs visés à l'article 5.
Art. 34.§ 1er. Depuis le 1er janvier 2015 la cotisation des employeurs est fixée à 4,14 p.c. des salaires bruts des ouvriers, dont 1,9 p.c. est réservé au financement du régime de pension sectoriel social. § 2. A partir du 1er janvier 2016 la technique d'encaissement différencié de l'ONSS est utilisée par laquelle la cotisation de pension pour le régime de pension complémentaire sectoriel social sera séparée de la cotisation de base destinée au fonds de sécurité d'existence.
La cotisation de base est fixée dans une convention collective de travail séparée qui sera rendue obligatoire par un arrêté royal.
La cotisation de pension est fixée dans une convention collective de travail séparée qui sera rendue obligatoire par un arrêté royal. § 3. Une cotisation exceptionnelle peut être fixée par le conseil d'administration du fonds qui en détermine également le mode de perception et de répartition. § 4. Cette cotisation exceptionnelle doit faire l'objet d'une convention collective de travail séparée et rendue obligatoire par arrêté royal.
Art. 35.§ 1er. En application de l'article 7 de la loi du 7 janvier 1958Documents pertinents retrouvés type loi prom. 07/01/1958 pub. 31/03/2011 numac 2011000170 source service public federal interieur Loi concernant les Fonds de sécurité d'existence fermer concernant les fonds de sécurité d'existence, la perception et le recouvrement des cotisations sont assurés par l'Office National de Sécurité Sociale. § 2. De la somme ainsi versée par l'Office National de Sécurité Sociale au fonds, sont préalablement déduits les frais fixés par le conseil d'administration. § 3. Le conseil d'administration détermine la répartition des montants prévus aux articles 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 15bis, 16, 16bis, 17, 20, 21, 22, 23, 24, 24bis et 25.
Art. 36.§ 1er. Une cotisation de 2,24 p.c. basée sur la dernière rémunération brute à 108 p.c. gagnée par les ouvriers visés à l'article 14, § 5, est directement versée par l'employeur au fonds.
Elle est calculée à partir du début de la mise en régime de chômage avec complément d'entreprise par l'entreprise jusqu'à l'âge sectoriel du régime de chômage avec complément d'entreprise. § 2. La cotisation visée au § 1er est payée par l'employeur avant la date de départ en régime de chômage avec complément d'entreprise des ouvriers. Elle est calculée forfaitairement et payée suivant les modalités fixées par le conseil d'administration du fonds. CHAPITRE VI. - Budget et comptes du fonds
Art. 37.L'exercice prend cours le 1er janvier et se clôture le 31 décembre.
Art. 38.Chaque année, au plus tard en décembre, un budget pour l'année suivante est soumis à l'approbation de la Sous-commission paritaire pour la carrosserie.
Art. 39.Les comptes de l'année écoulée sont clôturés le 31 décembre.
Le conseil d'administration ainsi que le réviseur ou l'expert-comptable, désignés par la Sous-commission paritaire pour la carrosserie, rédigent annuellement chacun un rapport écrit concernant l'accomplissement de leur mission pendant l'année écoulée.
Le bilan et les rapports annuels écrits visés ci-dessus, doivent être soumis au plus tard pour le mois de juin pour approbation à la Sous-commission paritaire pour la carrosserie. CHAPITRE VII. - Dissolution, liquidation du fonds
Art. 40.Le fonds ne peut être dissous que par décision unanime de la Sous-commission paritaire pour la carrosserie. Celle-ci devra nommer en même temps les liquidateurs, déterminer leurs pouvoirs et leur rémunération et définir la destination de l'actif net du fonds.
Vu pour être annexé à l'arrêté royal du 29 novembre 2024.
Le Ministre du Travail, P.-Y. DERMAGNE