publié le 01 août 1998
Arrêté royal rendant obligatoire la convention collective de travail du 16 juin 1997, conclue au sein de la Commission paritaire de l'industrie des briques, modifiant et prolongeant les conventions collectives de travail des 30 mars 1989, 21 mars 1991, 30 juin 1993 et 12 mai 1995 concernant la promotion de l'emploi pour les demandeurs d'emploi issus de groupes à risque pour les années 1989 et 1990, pour 1991 et 1992, pour 1993 et 1994, pour 1995 et 1996 et pour 1997 et 1998
15 JUIN 1998. - Arrêté royal rendant obligatoire la convention collective de travail du 16 juin 1997, conclue au sein de la Commission paritaire de l'industrie des briques, modifiant et prolongeant les conventions collectives de travail des 30 mars 1989, 21 mars 1991, 30 juin 1993 et 12 mai 1995 concernant la promotion de l'emploi pour les demandeurs d'emploi issus de groupes à risque pour les années 1989 et 1990, pour 1991 et 1992, pour 1993 et 1994, pour 1995 et 1996 et pour 1997 et 1998 (1)
ALBERT II, Roi des Belges, A tous, présents et à venir, Salut.
Vu la loi du 5 décembre 1968Documents pertinents retrouvés type loi prom. 05/12/1968 pub. 22/05/2009 numac 2009000346 source service public federal interieur Loi sur les conventions collectives de travail et les commissions paritaires. - Coordination officieuse en langue allemande fermer sur les conventions collectives de travail et les commissions paritaires, notamment l'article 28;
Vu la convention collective de travail du 30 mars 1989, conclue au sein de la Commission paritaire de l'industrie des briques, concernant la promotion de l'emploi pour les demandeurs d'emploi issus de groupes à risque pour les années 1989 et 1990, rendue obligatoire par arrêté royal du 7 novembre 1989, modifiée et prorogée par les conventions collectives de travail des 21 mars 1991, 30 juin 1993 et 12 mai 1995, respectivement rendues obligatoires par les arrêtés royaux des 15 avril 1992, 23 mars 1994 et 19 décembre 1995;
Vu la demande de la Commission paritaire de l'industrie des briques;
Sur la proposition de Notre Ministre de l'Emploi et du Travail, Nous avons arrêté et arrêtons :
Article 1er.Est rendue obligatoire la convention collective de travail du 16 juin 1997, reprise en annexe, conclue au sein de la Commission paritaire de l'industrie des briques, modifiant et prolongeant les conventions collectives de travail des 30 mars 1989, 21 mars 1991, 30 juin 1993 et 12 mai 1995 concernant la promotion de l'emploi pour les demandeurs d'emploi issus de groupes à risque pour les années 1989 et 1990, pour 1991 et 1992, pour 1993 et 1994, pour 1995 et 1996 et pour 1997 et 1998.
Art. 2.Notre Ministre de l'Emploi et du Travail est chargé de l'exécution du présent arrêté.
Donné à Bruxelles, le 15 juin 1998.
ALBERT Par le Roi : La Ministre de l'Emploi et du Travail, Mme M. SMET _______ (1) Références au Moniteur belge : Loi du 5 décembre 1968Documents pertinents retrouvés type loi prom. 05/12/1968 pub. 22/05/2009 numac 2009000346 source service public federal interieur Loi sur les conventions collectives de travail et les commissions paritaires. - Coordination officieuse en langue allemande fermer, Moniteur belge du 15 janvier 1969. Arrêté royal du 7 novembre 1989, Moniteur belge du 5 décembre 1989.
Arrêté royal du 15 avril 1992, Moniteur belge du 6 juin 1992.
Arrêté royal du 23 mars 1994, Moniteur belge du 3 mai 1994.
Arrêté royal du 19 décembre 1995, Moniteur belge du 18 janvier 1996.
Annexe Commission paritaire de l'industrie des briques Convention collective de travail du 16 juin 1997 Modification et prolongation des conventions collectives de travail des 30 mars 1989, 21 mars 1991, 30 juin 1993 et 12 mai 1995 concernant la promotion de l'emploi pour les demandeurs d'emploi issus de groupes à risque pour les années 1989 et 1990, pour 1991 et 1992, pour 1993 et 1994, pour 1995 et 1996 et pour 1997 et 1998 (Convention enregistrée le 23 septembre 1997 sous le numéro 45298/CO/114) CHAPITRE Ier. - Dispositions générales.
Article 1er.Cette convention collective de travail est conclue en application du chapitre II de l'arrêté royal du 27 janvier 1997 contenant des mesures pour la promotion de l'emploi en application de l'article 7, §2 de la loi du 26 juillet 1996Documents pertinents retrouvés type loi prom. 26/07/1996 pub. 05/10/2012 numac 2012205395 source service public federal interieur Loi relative à la promotion de l'emploi et à la sauvegarde préventive de la compétitivité. - Coordination officieuse en langue allemande fermer relative à la promotion de l'emploi et à la sauvegarde préventive de la compétitivité, plus particulièrement les articles relatifs aux "Mesures en faveur de l'emploi et de la formation".
Art. 2.La présente convention collective de travail s'applique aux employeurs, ouvriers et ouvrières des entreprises ressortissant à la Commission paritaire de l'industrie des briques.
La présente convention collective de travail ne s'applique pas à la firme N.V. Scheerders-Van Kerchove's Verenigde Fabrieken, à Sint-Niklaas et aux ouvriers et ouvrières qui y sont occupés. CHAPITRE II. - Embauche de demandeurs d'emploi issus de groupes à risque.
Art. 3.§ 1er. Les employeurs du secteur s'engagent à fournir un effort particulier au cours des années 1989, 1990, 1991, 1992, 1993, 1994, 1995, 1996, 1997 et 1998 en ce qui concerne la promotion d'initiatives pour l'emploi en faveur des groupes à risque et à embaucher des demandeurs d'emploi issus de groupes à risque fixée par arrêté royal du 2 février 1989 en exécution de l'article 138 de la loi-programme du 30 décembre 1988 et dans la loi du 29 décembre 1990 contenant des dispositions sociales ou personnes issues de groupes à risque ou pour lesquelles un plan d'accompagnement est d'application comme prévu dans l'accord de collaboration du 22 septembre 1992 entre l'Etat, les Communautés et les Régions concernant le plan d'accompagnement, comme le prévoit la loi du 10 juin 1993 à l'article 1er. § 2. Le nombre de demandeurs d'emploi issus de groupes à risque à embaucher est fixé à quatre par an au cours des années 1989 et 1990, à cinq par an au cours des années 1991 et 1992, à quatre par an au cours des années 1993 et 1994, à quatre par an au cours des années 1995 et 1996 et à deux par an au cours des années 1997 et 1998. § 3. Ce nombre est, pour les années 1989 et 1990, l'équivalent de 0,22 p.c. de l'effectif total des ouvriers du secteur, pour les années 1991 et 1992, l'équivalent de 0,26 p.c. de l'effectif total des ouvriers du secteur, pour les années 1993 et 1994, l'équivalent de 0,23 p.c. de l'effectif total des ouvriers du secteur, pour les années 1995 et 1996 également l'équivalent de 0,23 p.c. de l'effectif des ouvriers du secteur et pour les années 1997 et 1998 l'équivalent de 0,115 p.c. de l'effectif total des ouvriers du secteur.
Le secteur a fourni ainsi en 1989 et 1990 un effort représentant au moins 0,18 p.c., a fourni en 1991 et 1992 un effort représentant au moins 0,25 p.c., en 1993 et 1994 un effort représentant au moins 0,15 p.c., fournira en 1995 un effort représentant 0,15 p.c., en 1996 un effort représentant 0,20 p.c. et en 1997 et 1998 un effort représentant au moins 0,10 p.c. de la masse salariale soumise à l'Office national de sécurité sociale. § 4. Les embauches sont effectuées de préférence au moyen de contrats à durée indéterminée, sauf dans les cas de stagiaires et de jeunes à contrat d'apprentissage partiel pour lesquels un contrat de travail à durée déterminée est indiqué. § 5. Un comité de surveillance constitué paritairement, institué au sein de la Commission paritaire de l'industrie des briques, contrôlera, sous la présidence du président de la commission paritaire, le respect des obligations prévues aux §§ 1er, 2, 3 et 4.
A cette fin, on vérifiera si les obligations de la présente convention collective de travail ont été respectées au cours d'une évaluation à tenir avant le 31 décembre de chaque année calendrier en question. CHAPITRE III. - Validité.
Art. 4.La présente convention collective de travail produit ses effets le 1er janvier 1989 et cesse d'être en vigueur le 1er janvier 1999.
Vu pour être annexé à l'arrêté royal du 15 juin 1998.
La Ministre de l'Emploi et du Travail, Mme M. SMET