publié le 05 juin 2018
Extrait de l'arrêt n° 19/2018 du 22 février 2018 Numéro du rôle : 6471 En cause : la question préjudicielle concernant l'article 25/2 de la loi du 17 mai 2006 relative au statut juridique externe des personnes condamnées à une peine privative La Cour constitutionnelle, composée des présidents J. Spreutels et A. Alen, des juges L. Lavryse(...)
COUR CONSTITUTIONNELLE
   Extrait de l'arrêt n° 19/2018 du 22 février 2018    Numéro du rôle : 6471    En cause : la question préjudicielle concernant l'article 25/2 de la    
loi du 17 mai 2006Documents pertinents retrouvés
	
		
			
				
					type
					loi
				
				
					prom.
					17/05/2006
				
				
					pub. 
					15/06/2006
				
				
					numac 
					2006009456
				
			
		
			
				
					
						source
						service public federal justice
					
				
				
					Loi relative au statut juridique externe des personnes condamnées à une peine privative de liberté et aux droits reconnus à la victime dans le cadre des modalités d'exécution de la peine   (2) 
				
			
		
	
	
		
			
				
					type
					loi
				
				
					prom.
					17/05/2006
				
				
					pub. 
					16/06/2009
				
				
					numac 
					2009000376
				
			
		
			
				
					
						source
						service public federal interieur
					
				
				
					Loi relative au statut juridique externe des personnes condamnées à une peine privative de liberté et aux droits reconnus à la victime dans le cadre des modalités d'exécution de la peine. - Coordination officieuse en langue allemande 
				
			
		
	fermer relative au statut juridique externe des personnes    condamnées à une peine privative de liberté et aux droits reconnus à    la victime dans le cadre des modalités d'exécution de la peine, inséré    par l'article 153 de la 
loi du 5 février 2016Documents pertinents retrouvés
	
		
			
				
					type
					loi
				
				
					prom.
					05/02/2016
				
				
					pub. 
					19/02/2016
				
				
					numac 
					2016009064
				
			
		
			
				
					
						source
						service public federal justice
					
				
				
					Loi modifiant le droit pénal et la procédure pénale et portant des dispositions diverses en matière de justice 
				
			
		
	fermer modifiant le droit pénal    et la procédure pénale et portant des dispositions diverses en matière    de justice, posée par le Tribunal de l'application des peines du    Hainaut, division Mons.
La Cour constitutionnelle, composée des présidents J. Spreutels et A. Alen, des juges L. Lavrysen, J.-P. Moerman, F. Daoût et T. Giet, et, conformément à l'article 60bis de la loi spéciale du 6 janvier 1989 sur la Cour constitutionnelle, du président émérite E. De Groot, assistée du greffier F. Meersschaut, présidée par le président J. Spreutels, après en avoir délibéré, rend l'arrêt suivant : I. Objet de la question préjudicielle et procédure Par jugement du 29 juin 2016 en cause de A.S., dont l'expédition est parvenue au greffe de la Cour le 4 juillet 2016, le Tribunal de l'application des peines du Hainaut, division Mons, a posé la question préjudicielle suivante : « Dès lors qu'en son article 22, la loi du 17 mai 2006Documents pertinents retrouvés type loi prom. 17/05/2006 pub. 15/06/2006 numac 2006009456 source service public federal justice Loi relative au statut juridique externe des personnes condamnées à une peine privative de liberté et aux droits reconnus à la victime dans le cadre des modalités d'exécution de la peine (2) type loi prom. 17/05/2006 pub. 16/06/2009 numac 2009000376 source service public federal interieur Loi relative au statut juridique externe des personnes condamnées à une peine privative de liberté et aux droits reconnus à la victime dans le cadre des modalités d'exécution de la peine. - Coordination officieuse en langue allemande fermer définit la surveillance électronique comme une (autre) forme de détention, l'article 25/2 de la même loi tel qu'entré en vigueur le 1er mars 2016, en ce qu'il prévoit que la surveillance électronique n'est pas accordée s'il ressort d'un avis de l'Office des étrangers que le condamné n'est pas autorisé ou habilité à séjourner dans le Royaume, n'est-il pas discriminatoire au regard des condamnés en ordre de séjour et ne viole-t-il pas les articles 10 et 11 de la Constitution ». (...) III. En droit (...) B.1. A la date du jugement qui a posé la question préjudicielle, l'article 153 de la loi du 5 février 2016Documents pertinents retrouvés type loi prom. 05/02/2016 pub. 19/02/2016 numac 2016009064 source service public federal justice Loi modifiant le droit pénal et la procédure pénale et portant des dispositions diverses en matière de justice fermer « modifiant le droit pénal et la procédure pénale et portant des dispositions diverses en matière de justice » avait inséré dans la loi du 17 mai 2006Documents pertinents retrouvés type loi prom. 17/05/2006 pub. 15/06/2006 numac 2006009456 source service public federal justice Loi relative au statut juridique externe des personnes condamnées à une peine privative de liberté et aux droits reconnus à la victime dans le cadre des modalités d'exécution de la peine (2) type loi prom. 17/05/2006 pub. 16/06/2009 numac 2009000376 source service public federal interieur Loi relative au statut juridique externe des personnes condamnées à une peine privative de liberté et aux droits reconnus à la victime dans le cadre des modalités d'exécution de la peine. - Coordination officieuse en langue allemande fermer « relative au statut juridique externe des personnes condamnées à une peine privative de liberté et aux droits reconnus à la victime dans le cadre des modalités d'exécution de la peine » un nouvel article 25/2 qui disposait : « La détention limitée, la surveillance électronique et la libération conditionnelle ne sont pas accordées s'il ressort d'un avis de l'Office des étrangers que le condamné n'est pas autorisé ou habilité à séjourner dans le Royaume ».
B.2. La juridiction a quo interroge la Cour sur la compatibilité de la disposition précitée avec les articles 10 et 11 de la Constitution en ce qu'elle ne prévoit pas que la surveillance électronique puisse être accordée à un condamné étranger s'il ressort d'un avis de l'Office des étrangers que le condamné n'est pas autorisé ou habilité à séjourner dans le Royaume.
B.3. Par son arrêt n° 148/2017 du 21 décembre 2017, la Cour a annulé la disposition en cause.
La question préjudicielle est dès lors devenue sans objet.
Par ces motifs, la Cour dit pour droit : La question préjudicielle est sans objet.
Ainsi rendu en langue française et en langue néerlandaise, conformément à l'article 65 de la loi spéciale du 6 janvier 1989 sur la Cour constitutionnelle, le 22 février 2018.
Le greffier, F. Meersschaut Le président, J. Spreutels