publié le 25 octobre 2011
Avis prescrit par l'article 74 de la loi spéciale du 6 janvier 1989 Par arrêt n° 215.308 du 23 septembre 2011 en cause de la SA « Bedimo » contre l'ASBL « Smals », dont l'expédition est parvenue au greffe de la Cour le 28 septembre 2011, le Cons « Les lois coordonnées sur le Conseil d'Etat du 12 janvier 1973, notamment leur article 14, ainsi q(...)
COUR CONSTITUTIONNELLE
   Avis prescrit par l'article 74 de la loi spéciale du 6 janvier 1989    Par arrêt n° 215.308 du 23 septembre 2011 en cause de la SA « Bedimo »    contre l'ASBL « Smals », dont l'expédition est parvenue au greffe de    la Cour le 28 septembre 2011, le Conseil d'Etat a posé la question    préjudicielle suivante :    « Les lois coordonnées sur le Conseil d'Etat du 12 janvier 1973,    notamment leur article 14, ainsi que la 
loi du 15 janvier 1990Documents pertinents retrouvés
	
		
			
				
					type
					loi
				
				
					prom.
					15/01/1990
				
				
					pub. 
					08/07/2010
				
				
					numac 
					2010000396
				
			
		
			
				
					
						source
						service public federal interieur
					
				
				
					Loi relative à l'institution et à l'organisation d'une Banque-Carrefour de la Sécurité sociale. - Coordination officieuse en langue allemande 
				
			
		
	fermer    relative à l'institution et à l'organisation d'une Banque-carrefour de    la sécurité sociale et la loi du 17 juillet 2001 relative à    l'autorisation pour les services publics fédéraux de s'associer en vue    de l'exécution de travaux relatifs à la gestion et à la sécurité de    l'information, violent-elles les articles 10 et 11 de la Constitution    si elles doivent être interprétées comme impliquant qu'une association    sans but lucratif de droit privé composée d'autorités administratives    ne constitue pas une autorité administrative et n'est donc pas soumise    à la censure du Conseil d'Etat alors même que des marchés publics    qu'elle passe sont destinés auxdites autorités administratives qui la    composent, dans la mesure où cette interprétation crée une    discrimination non justifiée entre, d'une part, les soumissionnaires    qui postulent à une marché public lancé par une autorité    administrative et qui peuvent attaquer la décision administrative    devant le Conseil d'Etat et, d'autre part, les soumissionnaires qui    postulent à une marché public lancé par une association sans but    lucratif composée d'autorités administratives qui sont les    destinataires dudit marché public, lesdits soumissionnaires ne pouvant    pas attaquer devant le Conseil d'Etat la décision d'attribution du    marché sous le seul motif que ce dernier a été attribué et lancé    directement non pas par les autorités administratives qui composent    l'association mais par cette association elle-même, alors que ces    autorités administratives sont les destinataires dudit marché ? ».
Cette affaire est inscrite sous le numéro 5213 du rôle de la Cour.
Le greffier, P.-Y. Dutilleux.