publié le 25 janvier 2010
Avis prescrit par l'article 74 de la loi spéciale du 6 janvier 1989 Par arrêt du 20 novembre 2009 en cause de Giuseppe Capelluto et Diyavenita Pinti contre la SPRL « CARU », dont l'expédition est parvenue au greffe de la Cour le 3 décembre 2009 « Les articles 6 et 14, alinéa 3, de la loi du 30 avril 1951 sur les baux commerciaux, interprétés (...)
COUR CONSTITUTIONNELLE
   Avis prescrit par l'article 74 de la loi spéciale du 6 janvier 1989    Par arrêt du 20 novembre 2009 en cause de Giuseppe Capelluto et    Diyavenita Pinti contre la SPRL « CARU », dont l'expédition est    parvenue au greffe de la Cour le 3 décembre 2009, la Cour de cassation    a posé la question préjudicielle suivante :    « Les articles 6 et 14, alinéa 3, de la loi du 30 avril 1951 sur les    baux commerciaux, interprétés en ce sens que le preneur d'un bail    commercial tacitement reconduit, en vertu de l'article 14, alinéa 3,    pour une durée indéterminée ne peut demander au juge la révision du    loyer prévu par ledit bail sur la base de l'article 6 précité,    violent-ils les articles 10 et 11 de la Constitution en ce qu'ils    créent une différence de traitement entre ce preneur et le preneur    d'un bail commercial qui n'est pas prorogé par une reconduction    tacite, auquel une telle faculté est reconnue ? ».
Cette affaire est inscrite sous le numéro 4821 du rôle de la Cour.
Le greffier, P.-Y. Dutilleux.