gepubliceerd op 10 mei 2001
Decreet tot bekrachtiging van de eindtermen en vereiste kennis inzake wetenschappen op het einde van de overgangsafdeling
8 MAART 2001. - Decreet tot bekrachtiging van de eindtermen en vereiste kennis inzake wetenschappen op het einde van de overgangsafdeling (1)
De Raad van de Franse Gemeenschap heeft aangenomen en Wij, Regering, bekrachtigen wat volgt :
Artikel 1.De eindtermen en vereiste kennis inzake wetenschappen op het einde van de overgangsafdeling, vermeld in bijlage I, worden bekrachtigd overeenkomstig artikel 25, § 1, 2°, van het decreet van 24 juli 1997 dat de prioritaire taken bepaalt van het basisonderwijs en van het secundair onderwijs en de structuren organiseert die het mogelijk maken ze uit te voeren.
Art. 2.Dit decreet treedt in werking op de dag dat het in het Belgisch Staatsblad verschijnt.
Verkondigen dit decreet, bevelen dat het in het Belgisch Staatsblad moet verschijnen.
Brussel, 8 maart 2001.
De Minister-President, belast met Internationale Betrekkingen, LH. HASQUIN De Minister van Cultuur, Begroting, Openbaar Ambt, Jeugdzaken en Sport, R. DEMOTTE De Minister van Kinderwelzijn, belast met Basisonderwijs, de opvang en de opdrachten toevertrouwd aan de "ONE", J.-M. NOLLET De Minister van Secundair en Bijzonder Onderwijs, P. HAZETTE De Minister van Hoger Onderwijs, Onderwijs voor sociale promotie en Wetenschappelijk Onderzoek, Mevr. F. DUPUIS De Minister van Kunsten en Letteren en van de Audiovisuele Sector, R. MILLER De Minister van Jeugd- en Gezondheidszorg, Mevr. N. MARECHAL _______ Nota (1) Zitting 2000-2001. Documenten van de Raad. - Ontwerpdecreet, nr. 145-1. - Verslag, nr. 145-2.
Integraal verslag. - Bespreking en aanneming. Zitting van 20 februari 2001.
ANNEXE 1 COMPETENCES TERMINALES ET SAVOIRS REQUIS EN SCIENCES A L'ISSUE DE LA SECTION DE TRANSITION TABLE DES MATIERES INTRODUCTION PREMIERE PARTIE : SCIENCES DE BASE 1.COMPETENCES ET ATTITUDES COMMUNES A LA BIOLOGIE, LA CHIMIE ET LA PHYSIQUE A. Attitudes qui paraissent indispensables à tout citoyen B. Compétences scientifiques 2. COMPETENCES ET SAVOIRS DISCIPLINAIRES DEUXIEME PARTIE : SCIENCES GENERALES 1.COMPETENCES ET ATTITUDES COMMUNES A LA BIOLOGIE, LA CHIMIE ET LA PHYSIQUE A. Adopter des attitudes en accord avec une éthique scientifique B. Maîtriser des compétences scientifiques 2. COMPETENCES ET SAVOIRS DISCIPLINAIRES EN BIOLOGIE 2.1. La cellule 2.2. Les organismes 2.3. Ecologie 3. COMPETENCES ET SAVOIRS DISCIPLINAIRES EN CHIMIE 3.1. Constitution de la matière 3.2. La matière à l'échelle atomique et moléculaire 3.3. Classification périodique 3.4. Le modèle ionique 3.5. Cohésion de la matière 3.6. Loi du gaz parfait 3.7. Les solutions 3.8. La réaction chimique 3.9. Eléments de thermodynamique et de cinétique chimique 3.10. Principales réactions chimiques et propriétés de substances usuelles 3.11. Notions de chimie organique 3.12. Utilisation de quelques substances courantes 4. COMPETENCES ET SAVOIRS DISCIPLINAIRES EN PHYSIQUE 4.1. L'univers et la terre 4.2. Structure et propriétés de la matière 4.3. Forces, mouvements, presssions 4.4. L'énergie 4.5. Electricité 4.6. Phénomènes optiques 4.7. Ondes et communications 4.8. Physique et santé
INTRODUCTION (1) Les compétences terminales et savoirs requis en biologie, chimie et physique sont définis selon deux niveaux distincts : 1. Les sciences de base, nécessaires à chacun pour gérer sa vie de citoyen. Le document présente deux parties : - Les compétences et attitudes communes à la biologie, la chimie et la physique. - Les compétences et savoirs requis présentés sous forme de tableaux à trois colonnes. La colonne « Exemples de situations de vie » envisage des situations susceptibles d'être vécues par une majorité de citoyens.
Le processus de certification portera sur les compétences et attitudes scientifiques communes aux trois disciplines, en même temps que sur les compétences spécifiques et savoirs définis dans les colonnes 2 et 3 des tableaux. 2. Les sciences générales, nécessaires à ceux qui orientent leur formation vers les sciences, les mathématiques ou la technologie. Le document présente deux parties : - Les compétences et attitudes communes à la biologie, la chimie et la physique. - Les compétences spécifiques et savoirs requis, propres à chacune des trois disciplines, présentés sous forme de tableaux à trois colonnes.
La colonne « Exemples de questionnement » propose une série de questions qu'un grand nombre de citoyens sont susceptibles de se poser et auxquelles les cours de biologie, de chimie et de physique s'efforcent d'apporter des réponses.
Le processus de certification portera sur les compétences et attitudes scientifiques communes aux trois disciplines, en même temps que sur les compétences spécifiques et savoirs définis dans les colonnes 2 et 3 des tableaux.
L'attention du lecteur est attirée sur le fait que les « Exemples de situations de vie » et les « Exemples de questionnement » doivent être considérés globalement plutôt que liés à telle ou telle compétence spécifique.
PREMIERE PARTIE : SCIENCES DE BASE La vie quotidienne dans la société du vingt et unième siècle est à ce point influencée par les sciences et les techniques que tout citoyen, quel que soit son niveau social, doit pouvoir accéder à des savoirs scientifiques actualisés et être capable de raisonnements adéquats.
La confrontation au réel par des pratiques expérimentales est une caractéristique fondamentale des sciences. En matière d'apprentissage, cela doit se traduire, chaque fois que c'est possible, par une référence à des expérimentations et du travail de terrain.
Outre des savoirs, on définit aussi des attitudes et des compétences, liées à la pratique scientifique, dont on ne retiendra ici que celles qui sont indispensables à tout citoyen. 1. COMPETENCES ET ATTITUDES COMMUNES A LA BIOLOGIE, LA CHIMIE ET LA PHYSIQUE A.Attitudes qui paraissent indispensables à tout citoyen L'honnêteté intellectuelle impose, par exemple : - de rapporter ce que l'on observe et non ce que l'on pense devoir observer; - de reconnaître les limitations du travail entrepris; - de s'investir dans une étude sérieuse et une analyse critique des questions mises au débat et, le cas échéant, de suspendre son jugement.
L'équilibre entre ouverture d'esprit et scepticisme suppose, entre autres : - d'être ouvert aux idées nouvelles et inhabituelles, mais de suspendre son jugement s'il n'existe pas de données plausibles ou d'arguments logiques à l'appui de ces idées; - de reconnaître les explications inconsistantes, les généralisations abusives et les failles dans une argumentation; - de se poser la question : « Comment est-on arrivé à ces conclusions ? »; - de chercher à se documenter à diverses sources, en confrontant les informations recueillies.
La curiosité conduit à s'étonner, à se poser des questions sur les phénomènes qui nous entourent et à y rechercher des réponses.
Le souci d'inscrire son travail dans celui d'une équipe.
B. Compétences scientifiques 1. Confronter ses représentations avec les théories établies.2. Modéliser : construire un modèle qui rend compte de manière satisfaisante des faits observés.3. Expérimenter.4. Maîtriser des savoirs scientifiques permettant de prendre une part active dans une société technicoscientifique.5. Bâtir un raisonnement logique.6. Communiquer. « Les savoirs prennent leur sens dans la mesure où ils permettent d'acquérir les compétences générales définies ci-dessus et les compétences spécifiques fixées ci-dessous. C'est dans cette perspective que l'on choisira le développement à donner aux savoirs. » _________ (1) N.B. Le document adopte les rectifications orthographiques proposées par le Conseil supérieur de la langue française, approuvées à l'unanimité par l'Académie française.
2. Compétences et savoirs disciplinaires Voor de raadpleging van de tabel, zie beeld DEUXIEME PARTIE : SCIENCES GENERALES 1.COMPETENCES ET ATTITUDES COMMUNES A LA BIOLOGIE, LA CHIMIE ET LA PHYSIQUE Les compétences particulières aux sciences relèvent de l'observation du monde et de son analyse, elles influencent directement la manière d'apprendre, d'utiliser la connaissance et d'agir.
L'enseignement doit faire comprendre que la biologie, la chimie et la physique : - font continuellement appel à des modèles, modèles avec leurs limites, qui permettent de décrire une réalité souvent complexe; - sont des sciences « au quotidien » qui doivent être au service des personnes en éclairant les questions nouvelles qu'elles se posent au sujet de leur bien-être, de leur environnement et de leur santé; - sont des sciences expérimentales contribuant ainsi à mettre en place des démarches rationnelles aptes à résoudre des situations-problèmes; - confrontent sans cesse les représentations spontanées à des modèles établis; - doivent être articulées à d'autres disciplines pour donner une vision globale de la réalité; - sont nées et se développent dans des contextes culturels, socio-économiques et techniques précis; - sont propices à une réflexion d'ordre éthique; - utilisent les raisonnements inductif, déductif, par analogie et par l'analyse systémique.
A. Adopter des attitudes en accord avec une éthique scientifique L'honnêteté intellectuelle impose, par exemple, - de rapporter ce que l'on observe et non ce que l'on pense devoir observer; - de reconnaître les limitations du travail entrepris; - de s'investir dans une étude sérieuse et une analyse critique des questions mises au débat et, le cas échéant, de suspendre son jugement.
L'équilibre entre ouverture d'esprit et scepticisme suppose, entre autres : - d'être ouvert aux idées nouvelles et inhabituelles, mais de suspendre son jugement s'il n'existe pas de données plausibles ou d'arguments logiques à l'appui de ces idées; - de reconnaître les explications inconsistantes, les généralisations abusives et les failles dans une argumentation; - de se poser la question : « Comment est-on arrivé à ces conclusions ? »; - de chercher à se documenter à diverses sources, en confrontant les informations recueillies.
La curiosité conduit à s'étonner, à se poser des questions sur les phénomènes qui nous entourent et à y rechercher des réponses.
Le souci d'inscrire son travail dans celui d'une équipe.
B. Maîtriser des compétences scientifiques 1. S'approprier des concepts fondamentaux, des modèles ou des principes - en évaluer la portée et les limites; - les utiliser pour rendre compte des faits observés; - les utiliser dans des explications argumentées ou des prévisions. 2. Conduire une recherche et utiliser des modèles - rechercher l'information adéquate, en estimer le crédit et, le cas échéant, consulter un spécialiste; - élaborer des modèles en faisant bon usage des boîtes noires; - utiliser des modèles en tenant compte de leur domaine de validité; - imaginer des procédures expérimentales; - élaborer une synthèse critique. 3. Utiliser des procédures expérimentales - détecter un problème, observer un phénomène; - repérer les principaux facteurs qui peuvent influencer un phénomène, faire des prédictions; - concevoir une expérience; - réaliser une expérience; - analyser les résultats obtenus; - rendre compte de l'expérience sous la forme d'un rapport (écrit et/ou oral). 4. Bâtir un raisonnement logique 5.Utiliser des procédures de communication - utiliser un langage correct et précis respectant les conventions, les unités et les symboles internationaux; - décrire les procédures suivies pour que d'autres puissent répéter l'expérience ou résoudre le problème; - utiliser différentes formes de présentation comme les tableaux, graphiques, schémas, diagrammes, plans, croquis ... - défendre un point de vue de manière structurée. 6. Résoudre des applications concrètes - cerner la question et sélectionner les données utiles; - concevoir une stratégie qui permette de répondre à la question qui a été posée; - vérifier si le résultat est plausible et, le cas échéant, en estimer l'incertitude; - réfléchir sur les méthodes, raisonnements et procédures utilisés. 7. Utiliser les outils mathématiques et informatiques adéquats.8. Utiliser des savoirs scientifiques pour enrichir des représentations interdisciplinaires. - établir un lien entre les pratiques expérimentales en physique, chimie et biologie; - établir un lien entre les développements des sciences et des technologies et, par exemple : - la pratique de certaines activités (les industries automobile, agroalimentaire ... le sport ...) - l'évolution de notre mode de vie (mobilité, automatisation, aménagement du temps de travail ...) - les développements de la médecine (espérance de vie, techniques médicales de diagnostic et de soins, mise au point de médicaments, de vaccins ...) - leur impact sur l'environnement, - la vision que l'on a du monde. 9. Etablir des liens entre des démarches et notions vues en sciences et vues ailleurs, par exemple : - mettre en évidence le transfert de certains modèles, démarches, concepts ou compétences d'une discipline à une autre; - en faisant appel à un exemple historique ou actuel, situer la construction d'une théorie dans son contexte d'origine et décrire son évolution ainsi que quelques débats qui l'ont accompagnée. « Les savoirs prennent leur sens dans la mesure où ils permettent d'acquérir les compétences générales définies ci-dessus et les compétences spécifiques fixées ci-dessous. C'est dans cette perspective que l'on choisira le développement à donner aux savoirs. »
2. Compétences et savoirs disciplinaires en biologie Voor de raadpleging van de tabel, zie beeld
3.Compétences et savoirs disciplinaires en chimie Voor de raadpleging van de tabel, zie beeld
4. Compétences et savoirs disciplinaires en physique Voor de raadpleging van de tabel, zie beeld Vu pour être annexé au décret du Conseil de la Communauté française du 8 mars 2001 déterminant les compétences terminales et savoirs requis en sciences à l'issue de la section de transition.