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Avis
publié le 27 juin 2013

Avis. - Recrutement de magistrats à l'Auditorat et au Bureau de Coordination du Conseil d'Etat et constitution d'une réserve de recrutement I. Le Conseil d'Etat organisera, dans le courant du premier trimestre 2014, en vue de(...) ****. Pour être admis au concours, le candidat doit avoir 27 ans accomplis, être docteur, licencié ou(...)

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27/06/2013
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CONSEIL D'ETAT


Avis. - Recrutement de magistrats à l'Auditorat et au Bureau de Coordination du Conseil d'Etat et constitution d'une réserve de recrutement (cadre néerlandais) I. Le Conseil d'Etat organisera, dans le courant du premier trimestre 2014, en vue de la constitution d'une réserve de recrutement d'auditeur adjoint ou de référendaire adjoint, un concours réservé aux candidats justifiant, par leur diplôme, avoir subi l'examen de docteur, de licencié ou **** en droit en langue néerlandaise.

****. Pour être admis au concours, le candidat doit avoir 27 ans accomplis, être docteur, licencié ou **** en droit et avoir une expérience professionnelle utile de nature juridique de trois ans. En cas de contestation, le jury décide de l'admission au concours.

La durée de validité du concours est de trois ans pour la nomination aux places d'auditeur adjoint ou de référendaire adjoint qui seraient vacantes pendant cette période. Elle court à compter du jour où le jury arrête la liste indiquant l'ordre du classement au concours.

****. Le concours comporte : 1° Trois épreuves écrites : a) un rapport sur une affaire à caractère administratif (une requête en annulation) dont le dossier est mis à la disposition de chacun des candidats (40 points). La durée de cette épreuve est fixée à 4 heures; b) un commentaire établi au départ d'un arrêt et relatif aux problèmes soulevés par celui-ci, quant à la compétence du Conseil d'Etat, aux conditions de recevabilité ainsi qu'au bien-fondé des moyens invoqués (30 points); c) un examen critique, essentiellement quant au contenu (respect des règles constitutionnelles, de compétence, etc.) et accessoirement quant à la technique législative et à la forme d'un projet de loi, de décret, d'ordonnance ou d'arrêté (30 points).

La durée des épreuves b) et c) réunies est fixée à 4 heures. 2° Deux épreuves orales (50 points) : a) une discussion portant sur les épreuves visées au 1°, a), b) et c);b) un exposé d'une durée limitée à 10 minutes sur un sujet choisi par le candidat, dans une liste de sujets établie par le jury de l'examen. Cette épreuve sera complétée par des questions sur les matières fondamentales de droit constitutionnel et administratif, en ce compris les aspects pertinents du droit européen et le droit relatif à la protection des droits de l'homme.

Les récipiendaires devront recueillir au moins 50 % des points sur l'ensemble de l'épreuve écrite, au moins 50 % des points sur l'ensemble de l'épreuve orale, et 60 % des points au total.

Les récipiendaires ne pourront consulter que les codes usuels, y compris les codes des lois politiques et administratives, qui seront mis à leur disposition par la bibliothèque du Conseil d'Etat.

Pour la rédaction des épreuves écrites, les candidats pourront utiliser un programme de traitement de texte sur **** (sans fonction de vérification grammaticale et orthographique) mis à leur disposition par le service **** du Conseil d'Etat.

Sur demande écrite, les candidats recevront des précisions sur le programme du concours.

****. Les demandes de participation au concours doivent être adressées, sous pli recommandé à la poste, au Premier Président du Conseil d'Etat, rue de la Science 33, 1040 ****. Elles doivent, à peine d'irrecevabilité, être déposées à la poste le 31 octobre 2013.

Ces demandes doivent mentionner les nom, prénoms, domicile et profession du candidat. Le candidat y joint les documents dont il résulte qu'il satisfait aux conditions posées sous les rubriques I et ****. Les candidats seront avisés personnellement de la date du concours.

V. Après deux années de fonctions, les auditeurs adjoints et les référendaires adjoints peuvent être nommés respectivement auditeurs et référendaires.

Tout auditeur adjoint, auditeur ou premier auditeur peut, lors de toute vacance utile, être nommé respectivement référendaire adjoint, référendaire ou premier référendaire, à sa demande et par priorité, sur avis du Premier Président et de l'Auditeur général. Tout référendaire adjoint, référendaire ou premier référendaire peut être nommé respectivement auditeur adjoint, auditeur ou premier auditeur dans les mêmes conditions.

Tout premier auditeur chef de section peut, lors de toute vacance utile, être nommé premier référendaire chef de section, à sa demande et sur avis conforme du Premier Président. Tout premier référendaire chef de section peut être nommé premier auditeur chef de section, à sa demande et sur avis conforme de l'Auditeur général.

Conformément à l'article 1er de la loi du 5 avril 1955 relative aux traitements des titulaires d'une fonction au Conseil d'Etat et des magistrats et membres du greffe du Conseil du Contentieux des étrangers, le traitement annuel d'auditeur adjoint et de référendaire adjoint est fixé à € 54.347,83; celui d'auditeur et de référendaire est fixé à € 70.915,96; celui de premier auditeur et de premier référendaire, après 11 ans de service, est fixé à € 86.067,09 (au coefficient de liquidation actuel). (La presse est priée de reproduire le présent avis.)

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