publié le 02 octobre 2009
Conseil de la concurrence. - Auditorat. - Décision n° 2009-I/O-17-AUD du 10 septembre 2009 Affaire CONC-I/O-94/0004 : Association professionnelle des Opticiens de Belgique c/divers opticiens I. Procédure Le 12 août 1994, le Conseil de la concurrence a demandé au Service de la Concurrence de procéder à (...)
SERVICE PUBLIC FEDERAL ECONOMIE, P.M.E., CLASSES MOYENNES ET ENERGIE
Conseil de la concurrence. - Auditorat. - Décision n° 2009-I/O-17-AUD du 10 septembre 2009 Affaire CONC-I/O-94/0004 : Association professionnelle des Opticiens de Belgique c/divers opticiens I. Procédure Le 12 août 1994, le Conseil de la concurrence a demandé au Service de la Concurrence de procéder à une instruction sur les pratiques décrites dans le jugement du 16 mai 1994 rendu par le président du Tribunal de Commerce de Bruxelles en cause Association professionnelle des Opticiens de Belgique contre divers opticiens, qui ont trait au « code de déontologie » qui aurait été établi par l'A.P.O.B., et ce, en violation de l'article 2, § 1er, de la
loi du 5 août 1991Documents pertinents retrouvés
type
loi
prom.
05/08/1991
pub.
10/08/2010
numac
2010000448
source
service public federal interieur
Loi relative à l'importation, à l'exportation, au transit et à la lutte contre le trafic d'armes, de munitions et de matériel devant servir spécialement à un usage militaire ou de maintien de l'ordre et de la technologie y afférente. - Coordination officieuse en langue allemande
fermer sur la protection de la concurrence économique.
Cette demande a été enregistrée le même jour sous le numéro CONC-I/O-94/0004.
II. Prescription Le 1er octobre 2006, la loi sur la protection de la concurrence économique, coordonnée le 15 septembre 2006 (Moniteur belge du 29 septembre 2006, ci-après LPCE) est entrée en vigueur. L'article 94, § 2, de la LPCE prévoit que les actes de procédure effectués conformément à la loi sur la protection de la concurrence économique, coordonnée le 1er juillet 1999 (ci-après ancienne loi) continuent à produire leurs effets pour l'application de la LPCE. L'article 88, § 1er, de la LPCE (article 48 de l'ancienne loi) stipule que l'instruction ne peut porter que sur des faits ne remontant pas à plus de cinq ans. Ce délai se compte à partir de la date de la décision de l'Auditorat de procéder à une instruction d'office ou de la date de la saisine de l'Auditorat conformément à l'article 44, § 1er.
L'article 88, § 2, prévoit que le délai de prescription en ce qui concerne la procédure d'instruction et de décision est de cinq ans à partir de la date visée au § 1er. Le délai de prescription n'est interrompu que par des actes d'instruction ou de décision faits dans le délai déterminé ci-avant ou par une demande motivée adressée au Conseil par le plaignant ou le demandeur; ces actes font courir un nouveau délai d'égale durée.
Il résulte de l'examen du dossier que le dernier acte de procédure date du 12 août 1994. Depuis lors, le délai de prescription n'a pas été interrompu.
Par ces motifs, L'Auditorat, Constate que la prescription est acquise dans l'affaire CONC-I/O-94/0004 et en ordonne le classement conformément à l'article 45, § 2, de la LPCE. Fait à Bruxelles, le 10 septembre 2009.
Pour l'Auditorat : Marielle FASSIN, Auditeur.
Patrick MARCHAND, Auditeur.
Bert STULENS, Auditeur général.